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13 septembre 2013

Chronique : Helado Negro – Invisible Life

par rédaction Tsugi

Roberto Carlos Lange, l’homme derrière Helado Negro, est né en Floride du Sud de descendance équatorienne, avant de poser ses valises musicales à Brooklyn. Un passé chargé pour cet explorateur, qui explique que ses voyages sonores fassent escale en des terres extrêmement contrastées. À ses débuts on le retrouvait adepte de guitares latines plutôt classiques, depuis il a entrepris de parcourir des contrées nouvelles et d’assumer une transition synthétique enrichissante.

Sur Invisible Life, les basses et les beats prennent une place de choix, soutenus par la voix chaude mais sans réel affect de Roberto. Une volonté d’exploration qui rappelle finalement, le grandiose en moins, le patron de son label Sufjan Stevens, prompt à se débarrasser de son folk riche pour plonger dans le chaos électronique. Lange trouve souvent une subtile alchimie, quelques morceaux provoquent même une admiration certaine (“Cuantas” et l’étrangement groovy “Lentamente”).

Tout n’est pas parfait, certains titres frisent même l’inutile (“Arboles” et la participation fantomatique de Devendra Banhart à la guitare), mais cet Invisible Life a ses beaux instants de magie.

Invisible Life (Asthmatic Kitty/Differ-Ant)

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