Chronique et écoute intégrale : Divine Paiste – Crystal Waves On A Frozen Lake
La recette de Divine Paiste est à base de (The) Popopopops. Les groupes pop français, efficaces et accrocheurs, se suivent… et se ressemblent. Si The Popopopops est originaire de Rennes et Divine Paiste, de Tours, tout, des guitares acérées à la voix du chanteur en passant par les coups de caisse claire, est exactement pareil. Les Foals n’en finissent pas de faire des émules en France. Le souci c’est que, comparés aux Rennais, les Tourangeaux possèdent une palette sonore bien moins large.
Le concept de l’album les sauve un peu : construit d’abord comme un moyen-métrage, Crystal Waves On A Frozen Lake a ensuite été pensé comme un album. La réalisation du film par le collectif Double Pigeon est au poil, et l’esthétique soignée. Une centaine de figurants, trois lieux de tournage et même une vraie enquête anti-terroriste pour cause de port de cagoules, pour l’anecdote. Côté images, rien à dire. Le groupe a au moins quelques idées visuelles. Et même si “Dust In The Wild” ne démériterait pas sur une compilation du type Éducation française, on regrette qu’aujourd’hui il faille d’abord regarder la musique avant de l’écouter. (Quentin Monville)
Crystal Waves On A Frozen Lake (Believe/La Baleine)