Chronique : Dick Voodoo
Chanteur possédé, le mystérieux DD était (est ?) docker dans une autre vie sur le port du Havre, cher à Little Bob et Michaël Youn. De docker à rocker, une seule lettre de différence. La puissance nécessaire à son métier, il la met aujourd’hui au service d’une musique abrasive, métallique, dangereuse, qu’il crache avec DM, complice de toujours, depuis 2004 et la création du projet. Signalons que l’année suivante leur EP fondateur “Glossy Lips” soulèvera l’enthousiasme de l’homme en noir The Hacker.
Pourtant, il est peu question d’électro-techno avec Dick Voodoo. Le duo, dont l’un s’active derrière les machines, affectionne un mélange entre cold wave glaciale, et psycho rock rageur. “Never turnback, never surrender” gueule le charmant DD sur des sillons tranchants. Clair que Dick Voodoo n’est pas le genre à faire des compromis pour se payer ses packs de Kro et sa bouteille de Jack. À apprendre par cœur dans toutes les écoles du crime rock’n’roll. (Patrice Bardot)
Dick Voodoo (Dick Voodoo/Papa’s Prod)