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13 novembre 2013

Chronique : Burning House – Walking Into A Burning House

par rédaction Tsugi

Un dieu du clavier, qui bondit et roule des mécaniques sur un rythme funky. Lequel répond aux provocations rythmiques de Chief Xcel, le beatmaker génial du non moins génial Blackalicious… ça ne vous rappelle rien?? C’était la recette gagnante du premier album de General Elektriks. Désormais réunis sous la bannière Burning House, RV Salters et Xcel reprennent à leur compte la méthode Money Mark (“Tokyo Airport” et “1988.5”), voire l’album des Beastie Boys, The Mix-Up, en l’aspergeant d’un esprit 2013. Il faut dire que la pédale wah-wah a le vent en poupe en ce moment, cf. le retour d’Earth Wind And Fire ou Nile Rodgers se dandinant avec Daft Punk.

L’album déçoit quand il nous fait l’effet d’un General Elektriks caché derrière son pouce (“Post Party Stress Disorder”, “Copy That” et “Daydream Mama”), mais bien qu’il ne réinvente pas le genre, le duo a le mérite de satisfaire nos besoins coupables de soul au goût sucré (“Frozen Conversations”). Burning House investit dans les cuivres, réintroduit la cocotte au médiator, et croise (même timidement) Birdy Nam Nam avec James Chance?&?The Contortions (“Emergency Exit”), sur le papier ce n’est pas si mal. En fait, on se dit que ce disque est taillé pour les remixes (“The Nightbird”, et “Boomerang”), et que l’on savourerait volontiers quelques relectures inspirées. Histoire d’offrir une seconde vie à cette pierre brute. (David de Araujo)

Walking Into A Burning House (Naïve)

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