🔊 Cette compile hommage au club 1O1 ne comporte que des missiles
Aujourd’hui sort Tribute to 1O1 (One O One), une excellente compilation made in Clermont-Ferrand et première sortie du tout jeune label Tsunami Recordings, fondĂ© par l’une des rĂ©sidentes du club clermontois LISA.
Vous avez peut-ĂŞtre Ă©coutĂ© deux excellents tracks publiĂ©s en tant que premieres sur notre chaĂ®ne SoundCloud il y a peu : et bien voici la suite. Tribute to 1O1, sorti aujourd’hui chez Tsunami Recordings, est une compile hommage au club de Clermond-Ferrand rĂ©unissant 12 artistes mais surtout 12 genres, 12 sons diffĂ©rents, tous aussi bons les uns que les autres. C’est presque tout l’Ă©ventail de la diversitĂ© Ă©lectronique actuelle qu’on y entend. Nous avons posĂ© quelques questions Ă Lisa Triollier, boss du label, DJ, productrice, organisatrice de soirĂ©es et couteau-suisse du club clermontois One O One.
La première sortie de ce label est donc une compilation hommage au club One O One (1O1) de Clermont-Ferrand. On imagine donc qu’il a sacrément du compter pour toi ce club (et ton tatouage en témoigne aussi) ! Qu’est-ce que tu y as fait et pourquoi autant d’amour pour lui ?
Oui, ce club a beaucoup comptĂ© pour moi. Quand j’étais ado, c’était mon club de prĂ©dilection Ă Clermont-Ferrand. J’ai dĂ©couvert grâce Ă Syrob (le DA), Ixell (deuxième DA) et Vonwill (le boss) des artistes ultra-pointus, d’autant plus que dans une petite ville comme celle-ci, c’était très osĂ© de leur part de faire une telle programmation. Ils m’ont laissĂ© ma chance en m’invitant Ă jouer alors que je n’Ă©tais qu’une novice, puis avec le temps ils m’ont aussi donnĂ© une rĂ©sidence pour mes soirĂ©es Tsunami. C’est grâce à ça que j’ai pu forger mon identitĂ© musicale et m’Ă©panouir pleinement. Cela fait maintenant deux ans que je fais partie de l’Ă©quipe du 1O1 et que je travaille au bar (car il faut savoir qu’au 1O1, tous les employĂ©s sont des couteaux-suisse !) C’est pour tout ça que j’aime autant le 1O1, mĂŞme s’il y a eu des hauts et des bas, ce sont mes mentors et cette pĂ©riode de ma vie a eu un Ă©norme impact sur ce que je suis. Et mĂŞme si le 101 venait un jour Ă fermer dĂ©finitivement, il vivra toujours Ă travers la scène Ă©lectronique clermontoise et dans nos cĹ“urs.