đ± Ce qui pourrait arriver de pire… au Positive Education Festival
En amont du Positive Education Festival de Saint-Etienne (9-13 novembre), les cofondateurs nous ont partagĂ© leurs plus grandes craintes quant Ă l’organisation de leur festival… entre imagination et faits rĂ©els.
C’est bien connu, les festivals sont des Ă©vĂ©nements dont l’organisation demande du temps, de l’investissement et de la coordination, mais qui sont aussi soumis aux alĂ©as du hasard et aux joies propres Ă ce type d’Ă©vĂ©nements. La pire crainte des organisateurs : qu’un grain de sable vienne tout chambouler. Et malheureusement, c’est souvent le cas. Du 9 au 13 novembre, le Positive Education Festival s’installera Ă Saint-Ătienne. On y attend des poids lourds de la scĂšne Ă©lectronique (française et internationale) : Ivan Smagghe, Laurent Garnier, Jennifer Cardini, Manu Le Malin… Ă quelques jours de l’ouverture, plutĂŽt que de penser au meilleur, on s’est amusĂ© Ă imaginer le pire avec les fondateurs du festival, Charles Di Falco et Antoine Hernandez, entre petits coups de chaud Ă l’issue heureuse et rĂ©elles galĂšres. Ils racontent.
1/ Une des pires angoisses que nous ayons pour cette annĂ©e, câest que Shygirl confonde le dentifrice avec la colle Ă dentier et ne puisse pas chanter lors du concert dâouverture
Câest dĂ©jĂ arrivĂ© Ă un artiste allemand (dont on taira le nom) pendant le festival 2018, qui a confondu le dentifrice et la colle Ă dents Ă lâĂ©picerie en bas de son hĂŽtel. Il est restĂ© trois heures au-dessus de son lavabo Ă se verser de lâeau chaude pour pouvoir ouvrir la bouche. Heureusement, il Ă©tait DJ et pas chanteur !
2/ La peur de tous les programmateurs de festival : quâun artiste ne puisse pas venir
Comme Jeff Mills en 2019, que nous avons du remplacer au dernier moment par François X pour un set de 3h Ă 4h du matin, alors quâil Ă©tait en pleine partie de PlayStation avec Antigone Ă 19h Ă Paris, le soir mĂȘme. Il a sautĂ© dans le dernier train en direction de Saint-Ătienne pour arriver Ă temps. On ne le remerciera jamais assez.
3/ Monter deux programmations… pour au final nâen sortir aucune
Fin 2019. AprĂšs notre Ă©dition, nous nous sommes mis Ă travailler directement sur le line up de 2020 avec une programmation internationale. En fĂ©vrier, elle Ă©tait bouclĂ©e et les demandes de bookings on commencĂ© Ă ĂȘtre envoyĂ©es. En mars, le gouvernement annonce la pandĂ©mie. Nous avons alors rĂ©flĂ©chis Ă une programmation 100% française car nous nous doutions que les voyages en Europe seraient sĂ»rement trĂšs compliquĂ©s, et surtout pour supporter notre scĂšne française qui nâa pas pu jouer pendant six mois. ArrivĂ©s Ă la fin de lâĂ©tĂ©, nous avons du prendre la dĂ©cision de tout annuler, comme beaucoup. On espĂšre vraiment ne plus jamais revivre ça…
4/ Une nouvelle pandémie
Lâangoisse. On ne sait pas pourquoi mais des insectes mutants envahissent la Terre. En plus du pass sanitaire, lâentrĂ©e du festival se fait en moustiquaire obligatoire.
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