Ça sort aujourd’hui : vendredi 27 septembre
C’est vendredi, c’est jour de sortie ! Vu qu’il est parfois difficile de s’y retrouver avec tous les disques qui sortent chaque semaine, Tsugi a décidé de vous faciliter la tâche en vous faisant une petite sélection de galettes – LPs et EPs confondus – qui viennent de paraître et qui nous font vraiment envie : voici donc de quoi accompagner votre week-end avec la compilation 2019 du label Kompakt, le mix du duo The Martinez Brothers taillé pour le club londonien Fabric, la techno trippante de Kim Ann Foxman, le retour inespéré de Danny Tenaglia avec un titre house tribal entouré de remixes et les morceaux inédits d’Instra:mental.
Danny Tenaglia – Don’t Turn Your Back [Hot Creations]
Dix ans d’absence, ça fait beaucoup, mais on n’oublie quand même pas Danny Tenaglia, ce DJ mythique de New York, ancien résident du Twilo. Après avoir joué dans un nombre incalculable de clubs à l’international, il réapparaît comme ça, l’air de rien, avec un nouveau morceau de house tribal à souhait. Les distortions mêlées au retentissement des percussions donnent un titre hypnotique. Et qui de mieux pour le remixer que Carl Cox, Mendo et Harry Romero ? Le premier accélère le tempo et en fait un morceau techno-house. Le deuxième y rajoute ses petits effets épicés, qui ne changent pas franchement grand chose. Quant au troisième, il rend le morceau encore plus organique avec des solos fous de saxophone.
The Martinez Brothers – Fabric presents The Martinez Brothers [Fabric]
Le club londonien sait comment nous faire plaisir. Fabric continue sa série de compilations avec la sortie d’un mix du duo The Martinez Brothers, après celui de Bonobo et Kölsch. Ce disque de 23 titres a de quoi faire ramener le club à la maison, ou de vous ramener au club, peu importe. On y retrouve des morceaux de Carl Cox (encore lui), Dan Curtin, Paul Johnson et bien d’autres. Les frères y incluent également leur morceau “Let It Go” en collaboration avec Louie Vega et leur nouveau titre “Mistakes” un peu plus tourné vers la tech-house, avec une boucle entêtante. La compilation est un concentré house taillé sur mesure pour le club. Rendez-vous à Fabric pour expérimenter ça en vrai.
Kompakt : Total 19 [Kompakt]
Pour rien au monde on ne raterait ce rendez-vous annuel. Le fameux label de musique électronique basé à Cologne sort ce vendredi sa compilation Total 19. Cette édition 2019 parcourt l’univers de Kompakt avec 26 morceaux d’artistes de styles « variables mais immédiatement reconnaissables », comme le précise Michael Mayer, DJ et créateur du label. L’édition Total 19 accumule (une fois de plus) des grands noms de la scène minimale et progressive, aux côtés des pères fondateurs de Kompakt (Wolfgang Voigt, Jürgen Paape, Jörg Burger et bien sûr Michael Mayer). Entre la techno mélodique de Raxon, les rythmes effrennés d’ANNA et l’électro analogique de Rex The Dog, chacun trouve son bonheur. Cette sortie est traditionnellement accompagnée d’une soirée de présentation de la compilation qui aura lieu à Cologne, avec un line-up aux petits oignons (Michael Mayer b2b Tobias Thomas, Sascha Funke, La Fraicheur…).
Kim Ann Foxman – My Dog Has Fleas [Self : Timer]
Après plus de deux ans d’absence, Kim Ann Foxman revient avec un EP de quatre titres techno, My Dog Has Fleas – littéralement « mon chien a des puces ». C’est le morceau éponyme qui ouvre le bal, suivi d’une version alternative réalisée avec Andrew Potter et Brian Hersey, ses compères du groupe Pleasure Planet., à grands renforts d’aboiements en écho. La suite de l’EP est tout aussi tripante, avec la techno rythmée de « Shake The Bones ». Le maxi se conclut sur un remix signé C.P.I., cette fois beaucoup plus dark et avec davantage d’échos. Une aventure courte, mais intense, avec une techno qui nous secoue les puces.
Instra:mental – Timelines [Nonplus Records]
Ils n’avaient rien sorti depuis 2013, mais reviennent de plus belle avec Timelines. Le duo anglais Instra:mental a fouillé dans ses archives. Ils livrent une compilation de onze titres inédits produits cette dernière décennie : des morceaux qui n’étaient disponibles que sur vinyle ou en podcast. Mais ça, c’était avant. La sélection alterne entre des titres aux sonorités robotiques, comme sur « Watching You » et « Shakura », et des morceaux plus ambients comme « Shine » ou « Deep Night ». Il était temps pour Instra:mental de dévoiler une partie jusque-là méconnue de leur oeuvre, qui oscille toujours entre techno et drum’n’bass.