Ça sort aujourd’hui : vendredi 2 février
C’est vendredi, c’est jour de sortie ! Vu qu’il est parfois difficile de s’y retrouver avec tous les disques qui sortent chaque semaine, Tsugi a décidé de vous faciliter la tâche en vous faisant une petite sélection de galettes – LPs et EPs confondus – qui viennent de paraître et qui nous font vraiment envie. Voici donc de quoi accompagner votre week-end !
SSTROM – Vitriol [Rösten]
Derrière SSTROM, on trouve l’un des producteurs du mystérieux duo Shxcxchcxsh. Un peu fâché avec les voyelles et les mots en général, SSTROM est bercé de techno expérimentale. Second EP publié sous cet alias, Vitriol est chaleureux et nous emmène tout droit dans un sauna suédois pour danser en douceur, sans excès.
La Fraicheur & A-Ide – Hubble Flow [Panal Records]
La DJ française La Fraicheur a rencontré A-Ide, producteur chilien de deep house, pendant une tournée en Amérique du Sud. Les étoiles se sont alignées et un EP est né, qu’on se plait à qualifier de dub techno cosmique. La parfaite BO pour accompagner votre lecture de 2001 l’odyssée de l’espace par Arthur C. Clarke, un poil flippant mais aussi bourré de suspense.
Ghost Of Christmas – Connect The Dots Remixes [Pschent Music]
Et quatre remixes de l’EP Connect The Dots ! À l’origine la musique de Ghost Of Christmas se tourne vers l’electronica avec quelques sonorités bass music. En deux EPs, le duo s’est installé dans la musique mélancolique tout en expérimentant une nouvelle direction pour le style bass music, tout en douceur et assez éloignée de la drum’n’bass et du dubstep typiquement anglais.
Marcus Marr – Familiar Five [DFA Records]
Marcus Marr est un régulier de Berghain et du Panorama Bar. Il a produit quelques EPs sur DFA Records et quelques titres avec Chet Faker en 2015. Le premier morceau de cet EP house nous renvoie directement à du Gesaffelstein avec une grosse voix sensuelle, tandis que la suite se dirige doucement vers le nu-disco et des paroles suggestives.
Perez – Cavernes [Etoile Distante/Differ-Ant]
Pour son second album, Perez s’est éloigné des sonorités purement pop pour une teneur plus sombre. Textes en français sur production techno, Cavernes est un concentré de dichotomie. L’ensemble tend vers le recueil de nouvelles, parfois étranges, qui n’est pas s’en évoquer l’univers de David Lynch avec ses dédales et ses recoins cachés. Un album plus personnel pour Perez, inspiré par la démarche de ses amis plasticiens : “L’art moderne m’a permis d’imaginer la musique en dehors de l’industrie, d’y intégrer un aspect conceptuel.” On ne dira pas le contraire, Cavernes formant un exercice périlleux mais mené avec justesse.