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©Zorba Production
24 octobre 2023

‘BPM Ecstasy’, nouvelle série d’Arte sur la vague techno chinoise et taïwanaise

par Léa Formentel

À partir du 14 novembre prochain, Arte diffusera une série documentaire intitulée BPM Ecstasy. Une immersion inédite dans les cultures musicales et alternatives des deux capitales, Pékin et Taipei, en compagnie de plusieurs de ses artistes emblématiques.

À travers quatre épisodes d’une vingtaine de minutes, Olivier Richard (journaliste régulier dans les colonnes de Tsugi) à la réalisation de la série documentaire BPM Ecstasy, nous emmène dans les deux capitales taïwanaise et chinoise : respectivement Taipei et Pékin. Au-delà des relations géopolitiques complexes entre ces deux villes, les artistes techno continuent d’échanger et de s’influencer. On y suit entre autres la DJ et productrice chinoise SUNK, qui fait du marketing digital le jour, et de la musique la nuit. Elle s’apprête à donner son premier concert en son nom –vrai défi pour elle, car le public ne reprend que très lentement le chemin des clubs depuis la pandémie. Dans le premier épisode, on la voit d’abord se renseigner sur la situation des clubs de Pékin auprès de la musicienne avant-gardiste tamiX, afin d’organiser son premier concert… Quand de l’autre côté de la mer de Chine orientale à Taipei,  Elvis. T —un des piliers de la techno pékinoise— retrouve une scène techno en plein renouvellement, entre autres grâce à Sonia Calico, artiste connue aussi bien à Taïwan qu’en Chine.

 

bpm ecstasy

© Zorba Production

BPM Ecstasy explore donc les scènes électroniques de Pékin et Taipei, qui se dévoilent sous un jour jusqu’alors inconnu, avec une culture alternative bien vivante, mais qui font face à de plus en plus de restrictions pour exister. Les musiciens de Taïwan, historiquement plus ouverts sur le monde extérieur, sont pourtant toujours attirés par le bouillonnement de la capitale chinoise et permettent alors les échanges entre les deux villes. Mais la glaciation des relations entre les deux États, à laquelle s’ajoute la pandémie de Covid-19, empêchent les artistes d’envisager leur pratique autrement. Si les Taïwanais en souffrent, les musiciens pékinois, eux, n’ont que d’autre choix d’affronter la politique d’un gouvernement toujours moins permissif. Une immersion dans une culture alternative méconnue, qui vaut vraiment le coup d’œil.

Rendez-vous donc dès le 14 novembre sur arte.tv, YouTube et les chaînes sociales d’ARTE !

 

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