Blawan et Kangding Ray racontent leur amour pour les synthés modulaires
Quinze minutes pour tout savoir sur l’Eurorack, voilà ce que vous propose Electronic Beats TV à travers ce reportage. Lancé il y a vingt ans par Doepfer, le A-100 a permis de créer une nouvelle génération de synthétiseurs modulaires, en lui redonnant ses lettres de noblesse. Ici tout est histoire de perfectionnisme et son contraire, refusant la simplicité des boucles toutes prêtes, les utilisateurs d’Eurorack veulent garder le contrôle. Chaque son, chaque variation est le fruit d’une action humaine.
En créant une descendance aux synthétiseurs modulaires, Doepfer a relancé le secteur. Difficile en effet, à l’heure actuelle, de trouver une production dépourvue de l’influence de ces petites boites. Son succès est en partie du à la liberté offerte par son architecture, puisqu’il existe aujourd’hui plus de 800 modules différents à y rattacher.
Mais malgré tout, si cela vous semble obscur, c’est au final assez simple comme l’explique Alex Krüger (aka Dub Taylor) : « Si vous enlevez les câbles, il n’y a plus de son, vous devez recommencer à zéro.”
Un concept qui est resté confidentiel pendant des dizaines d’années avant de séduire de plus en plus de musiciens électroniques parmi lesquels Blawan et Kangding Ray, deux technophiles qui emplissent régulièrement nos tympans de beautés sonores tout droit sorties de ces machines infernales que sont les synthés modulaires.