Astropolis a annoncé sa programmation complète
On connaissait déjà quelques noms de la programmation d’Astropolis, et pas des moindres, comme Venetian Snares, Kerri Chandler, Manu Le Malin (et également sous son alias The Driver, Manu fait dans le deux en un), Electric Rescue, Le Bask, Alex Boman en B2B avec Roman Flügel, Andrew Weatherall, Len Faki, Agoria, Maceo Plex, Alex Smoke… Mais le festival breton n’en avait pas fini avec nous, puisque les line-up jour (12 événements donc 9 gratuits) et quelques artistes n’étaient pas encore annoncés. On retrouvera évidemment en cette 22ème édition plusieurs croisières dans la rade de Brest (animées à chaque fois par deux collectifs), l’Astro Family pour les petiots, le Market pour digger quelques beaux vinyles, un Mix’n’Boules de La Station Rose (pétanque et bons sons, what else ?) ainsi que des sets au Lavoir St-Martin, au Vauban, au square Alphonse Juin ou encore au Jardin de l’Académie de Marine – bref, un peu partout dans Brest.
Côté nouveaux venus, il faudra compter du 1er au 3 juillet sur les gagnants de la scène tremplin (avec, peut-être, de belles découvertes à la clé), mais aussi sur le duo de Warp Plaid et SHXCXCHCXSH à retrouver en live au Manoir de Keroual le samedi soir, et sur l’Ukrainienne Nastia qui rejoint une programmation spéciale R&S Records au Bunker Palace le vendredi tandis qu’AZF et Maud Geffray seront au Piknic Electronik le samedi après-midi. Besoin d’une conclusion ? Laissons-la à Agoria, auteur de l’édito de cette année :
« Alors évidemment le succès et la longévité d’Astropolis est d’avoir réussi à changer beaucoup de quotidiens, d’avoir su fédérer chaque année, quelques soient les circonstances, les modes, les styles et les évolutions. Oui bien sûr. Mais comme bon nombre de festivals je dirais. La secret d’ Astropolis est ailleurs. En ses fondateurs. D’abord dans leur façon de fêter noël chaque année. Ensuite dans leur capacité à mélanger différentes générations d’artistes, à défendre leurs propres découvertes et à les suivre coute que coute au fil des années. Dans leur fidélité en Manu Le Malin, meilleur dj français. Dans un accueil et une fantaisie positive perpétuelle. Dans le fait qu’ils connaissent parfaitement leurs artistes, leurs démons, leurs personnalités, qu’ils viennent les écouter et partager leur dîner partout dès qu’ils le peuvent. Parfois même en venant en stop ! Mais c’est dans leur amour du public et de sa mixité que j’ai finalement compris le bouillon magique d’Astropolis. Si aujourd’hui je prends autant de plaisir à jouer en club comme pour un soundsytem à Nuit Debout, c’est sans doute car les origines sociales ne m’importent pas, que chacun à une part de vérité à donner, que cette mixité nous rend meilleur. Citoyennes, citoyens, votons pour Astropolis et sa vingt-deuxième édition ! »
Toutes les infos sont à retrouver sur l’event Facebook d’Astropolis #22.