✅ Artiste Tsugi à suivre : Anz secoue l’underground britannique
Elle fascine tout l’underground anglais depuis quelques années et a tout ce qu’il faut pour percer l’Hexagone : Anz nous fait danser toute la nuit et tout le jour avec son EP All Hours, sorti le 15 octobre dernier.
Anz, jeune productrice basée à Manchester, va vous faire passer l’envie de rester chez vous cet automne. Réputée pour ses productions éclectiques, elle fait le lien entre electro, UK garage et jungle. Une identité unique qui ne surprend pas quand on sait que l’artiste a été aussi bien bercée par l’electro de Detroit que le king Quincy Jones.
Avec All Hours sorti le 15 octobre dernier, Anz rejoint la famille Ninja Tune (Bonobo, Peggy Gou, Helena Hauff…) en proposant un EP solaire, et à apprécier dans sa globalité, chaque track se plaçant dans la continuité du suivant. L’œuvre a été ingénieusement construite comme un voyage au sein de la musique dance mais plus encore, les 24 minutes de l’EP retracent une journée de 24 heures où la danse est omniprésente. Un hommage au monde de la nuit et à ces fêtes qui ne se terminent qu’au lever de soleil.
Le cycle débute avec le joyeux titre « Decisions », se poursuit avec l’electro « Inna Circle » ou encore « Last Before Lights », et se termine en beauté avec « Quest Select ». Après avoir rejoint la programmation Dance Residency de la BBC Radio en mars dernier, Anz nous montre avec All Hours qu’elle est l’une des artistes britanniques les plus prometteuses de sa génération. Chez Tsugi, pas question de laisser filer de telles pépites et c’est pour cette raison que nous l’accueillons au sein du cercle des artistes Tsugi à suivre de très près.
« De la musique dance pour les gens qui sont debout à tout heure – la journée, la nuit et plus encore ».
Quel était le contexte de la production de l’EP, que vivais-tu à ce moment-là ?
All Hours a été construit pour être une bande-son de 24 heures, du lever du soleil au suivant. De la musique dance pour les gens qui sont debout à tout heure – la journée, la nuit et plus encore, chaque piste laisse des traces dans celle qui suit.
Quels étaient tes objectifs et les as-tu atteints ?
L’EP rend hommage aux nombreux visages et époques de la musique électronique ; une interprétation des sons et des sentiments qui composent une journée (et une nuit) dans l’underground britannique. C’est une ode à la musique électronique noire, et une ode au contingent des fêtes de 24 heures. J’espère que je lui ai fait honneur.
Quel a été ton processus artistique sur cet EP et en quoi cette sortie est-elle différente de la précédente ?
Chaque morceau se fond dans le suivant, un peu comme un mini Spring/Summer Dubs (mes mixes annuels 100% production). J’ai écrit tout l’EP avec une attention autour de « You Could Be » (que j’ai fait à l’origine en 2016), plutôt que de faire un tas de pistes et d’en choisir quelques-unes pour l’EP.
Si tu devais le décrire en une phrase à tes parents, que dirais-tu ?
Une belle façon de passer 24 minutes, je pense.