À la Gaîté Lyrique, 3 soirées d’écoute dans le noir et en quadriphonie avec I:Cube, Voiski
Les 11, 12 et 13 juin se tiendront, à la Gaîté Lyrique, trois soirées plongées dans l’obscurité, sans téléphone, en quadriphonie, et avec une programmation de qualité : Les yeux fermés.
Le concept Les yeux fermés sort tout droit de l’esprit de Guillaume Sorge. « L’idée me trotte dans la tête depuis le milieu des années 2000, date à laquelle j’ai eu la chance d’assister à un concert d’Autechre dans le noir qui m’a marqué à vie. Je me suis rendu compte que la forme de radicalité que proposait l’obscurité était beaucoup plus immersive que n’importe quelle imagerie « techno », que l’univers visuel le plus fou réside sans doute dans les images mentales produites par notre propre psyché. La suppression d’un sens permet aussi paradoxalement de démultiplier les sensations, à mon humble avis », nous raconte-t-il.
« Je me suis rendu compte que l’univers visuel le plus fou réside sans doute dans les images mentales produites par notre propre psyché. »
À base de lives et de performances uniques, Guillaume Sorge assure que ce sont des « musiques d’écoute, avec un socle commun autour de l’ambient, du drone et de la musique improvisée ». Les équipes de l’évènement ont composé une délicieuse programmation, spécialement pour vous. Feront partis des artistes : le trop rare I:Cube et Voiski, tous les deux en live ambient, Jonathan Fitoussi, Tryphème, Tomoko Sauvage, Low Jack, notre pianiste préféré Joseph Schiano Di Lombo ou encore Felicia Atkinson. Les Yeux Fermés proposent d’écouter la musique différemment, « grâce à un dispositif d’écoute en quadriphonie, d’une scénographie immersive et dans l’obscurité ». Cette expérience a pour objectif de « renouer avec une expérience collective et intime, évoluer dans une temporalité et un contexte d’écoute différents et de se reconnecter avec le son. »
« Renouer avec une expérience collective et intime et se reconnecter avec le son. »
Pour terminer, Guillaume Sorge nous partage quelques mots sur son rapport à l’ambient : « À titre personnel, c’est une musique plus vitale qu’utile, les deux premiers albums de musique électronique que j’ai écouté sont Selected Ambient Works d’Aphex Twin et le Chill Out de KLF au début des années 90. Des disques qui m’accompagnent quasi quotidiennement depuis. Je suis persuadé que l’ambient perdurera à toutes les pandémies… »