À l’occasion du 80ème anniversaire de Martin Scorsese, Tsugi a décidé de rendre hommage aux meilleures musiques reprises dans ses films. Que ce soit en collaborant avec d’immenses compositeurs de films comme Bernard Hermann et Elmer Bernstein, ou bien en travaillant avec les grands artistes de sa génération comme Mickael Jackson (pour qui il a réalisé le clip « Bad »), Scorsese n’a jamais cessé de nous impressionner. En bref, une culture fournie et une justesse musicale que nous avons condensées en un top 5.
« Cavalerria Rusticana : Intermezzo sinfonico » – Pietro Mascagni
Il est considéré, à raison, comme l’un des plus beaux génériques de l’histoire du cinéma. Avec cette introduction de Raging Bull, on comprend -une fois de plus- que rares sont les musiques aussi puissantes que le classique. Parfois, il n’y a rien de plus beau et plus fort, surtout quand il s’agit de cinéma. Scorsese a donc choisi un extrait de l’opéra Cavalerria Rusticana composé par Pietro Mascagni, afin de sublimer un Robert de Niro incarnant le boxeur Jake LaMotta. Une scène en noir et blanc (comme la quasi-totalité du film) toute en échauffement sur le ring, ralenti et opéra italien. On vous laisse imaginer l’état des gens qui l’ont découvert en salle, lors de sa sortie en 1980.
« Life is but a dream » – The Harptones
« Jumpin’ Jack Flash » – The Rolling Stones
Une lumière rouge, un bar new-yorkais et un Robert de Niro jeune, arrogant et bien accompagné… Merci à Scorsese d’avoir eu le goût, voire le chic d’ajouter les Rolling Stones à ce glorieux tableau. C’est sur l’un de leur plus emblématiques morceaux, « Jumpin’ Jack Flash » (1968), que le réalisateur jette son dévolu afin d’illustrer cette rencontre au ralenti entre De Niro et Keitel dans Means Streets. Cette entrée en grande pompe symbolise également l’entrée de De Niro dans le cinéma de Scorsese : en 1973, ce film signe leur toute première collaboration.
« What is Life » – George Harrison
INSERT INTO `wp_posts` VALUES l’un de ses plus grands succès solo.
« Ça plane pour moi » – Plastic Bertrand
Vous pensiez qu’allier Leonardo di Caprio et Plastic Bertrand était impossible ? Martin Scorsese l’a fait. Pour cette grande scène d’arrestation mouvementée, le réalisateur lance un clin d’oeil à la francophonie en choisissant l’intemporel « Ça plane pour moi ». Une chanson au rythme effréné, parfaite pour le chaos ambiant du film ainsi et la surexcitation permanente de son personnage principal, incarné par Di Caprio, dit « Le loup de Wall Street ».
Bonus : « Thème de Camille » – Georges Delerue
Pour finir, mention spéciale à sa reprise dans Casino du « Thème de Camille », composé par Georges Delerue pour Le Mépris. Une musique originale sublimée par des plans aériens dans le désert du Nevada, et dont l’intensité dramatique concorde avec un De Niro en situation critique, en proie à ses pires démons. Merci Martin.































































