đ Maud Geffray publie son nouvel album et lĂąche un clip avec Rebeka Warrior
Maud Geffray signe son retour avec Ad Astra. Un album qui explore, oĂč la Française change la recette de son prĂ©cĂ©dent. Sorti ce 20 mai ce projet vaut le dĂ©tour autant que le clip de « I Fall at 5 », morceau oĂč Maud Geffray a collaborĂ© avec Rebeka Warrior.Â
Les Ă©toiles se sont alignĂ©es. Une demi-dĂ©cennie aprĂšs Polaar, Maud Geffray sort son nouvel album Ad Astra. Un voyage cosmique qui, Ă dĂ©faut d’ĂȘtre semĂ© d’embĂ»ches ou de totalement dĂ©sarçonner celui qui l’Ă©coute, explore les genres de la musique Ă©lectronique. Ce n’est pas un voyage dans un Ă©troit et lugubre trou noir dans lequel Maud Geffray nous emmĂšne, mais bien dans un pĂ©riple « vers les Ă©toiles »… Et pourtant, le clip de la productrice peut potentiellement nous faire mentir. Protagonistes pensives lancĂ©es dans une quĂȘte vers ailleurs, paysages sombres et Ă©tranges objets : l’ambiance du clip de « I Fall at 5 » nous remet les pieds sur terre. Le voyage vers les Ă©toiles de la Française ne sera pas non plus un long fleuve tranquille. Et sur ce single, l’artiste s’allie Ă la talentueuse membre de Sexy Sushi, Mansfield.TYA et Kompromat, Rebeka Warrior, pour nous le faire comprendre.
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En latin, « ad astra » signifie « vers les eÌtoiles ». Le second album solo de Maud Geffray est donc placeÌ sous le signe des envoleÌes sonores, dâun optimisme eÌlectronique et de lâexpeÌrimentation. Il nâest pourtant pas question de reÌvolutionner quoi que ce soit. Avec Ad Astra, la productrice française, moitieÌ de Scratch Massive, utilise une rampe de lancement pour apaiser la noirceur qui habitait son premier album, Polaar, sorti en 2017, et amener de la lumieÌre aÌ sa discographie. Capable dâexplorer lâeurodance totalement deÌcomplexeÌe, de bifurquer vers des titres beaucoup plus langoureux drapeÌs de nappes syntheÌtiques, de virer pop, souvent, Maud Geffray semble avoir remis les compteurs aÌ zeÌro pour se deÌfaire de son passeÌ artistique. Exit les errances techno, exit les voix teÌneÌbreuses : son chant se fait eÌclatant, autotuneÌ. Produit avec lâaide de Krampf, eÌminent membre du collectif Casual Gabberz, qui signe dâailleurs un duo sur le morceau « PLUR », cet Ad Astra a ses instants de graÌce comme ses indigestions, ses passages voluptueux et ses eÌlucubrations convenues. Mais jamais Maud Geffray ne semble tomber dans la faciliteÌ. Vers les eÌtoiles, elle trace une trajectoire qui deÌvie parfois, qui nâa rien de rectiligne. En cela, cet album vaut le deÌtour.