Vinyl, la sĂ©rie HBO lancĂ©e par Martin Scorsese (qui a rĂ©alisĂ© et Ă©crit le scĂ©nario du pilote) et Mick Jagger (producteur, co-scĂ©nariste du pilote et pĂšre de James Jagger, l’un des acteurs), n’a pas explosĂ© les compteurs d’audience… Ce qui a poussĂ© la chaĂźne Ă  revenir sur sa dĂ©cision : malgrĂ© ce qui a Ă©tĂ© annoncĂ© mi-fĂ©vrier, il n’y aura pas de deuxiĂšme saison.

Ce n’est pas faute d’avoir mis les moyens : le pilote seul a coĂ»tĂ© dans les 30 millions de dollars. Mais du cĂŽtĂ© des critiques, si le fameux premier Ă©pisode a plu, la suite de la saison a Ă©tĂ© bien moins mĂ©diatisĂ©e – ou en tout cas pas assez pour les ambitions d’HBO. Et le dĂ©part du showrunner Terrence Winter (BroadwalkEmpire, scĂ©nariste du Loup de Wall Street) Ă  la mi-saison n’a pas arrangĂ© la rĂ©putation du show. Pourtant, Vinyl vaut le dĂ©tour, notamment pour sa retranscription du monde de la musique des seventies, entre frĂ©missements punk et premiers DJs, ou pour ses acteurs : Bobby Cannavale est excellent en connard cocaĂŻnĂ© qu’on adore dĂ©tester, Olivia Wilde touchante en femme au foyer nostalgique de sa jeunesse aux cĂŽtĂ©s d’Andy Warhol et Ray Romano parfait en associĂ© au bout du rouleau. Et c’est sans parler du tandem James Jagger-Juno Temple, sexy en diable et magnifiquement borderline, sur fond de musique punk, jazz ou rock’n’roll. Dommage.