👀 Ce récit effarant de fêtardes agressées par un policier et un chauffeur de bus
Dans un article publiĂ© hier 19 octobre, le mĂ©dia Street Press relate les diffĂ©rents tĂ©moignages de fĂŞtardes dont la fin d’une soirĂ©e queer Ă Saint-Denis a très mal tournĂ©e.
Tout le rĂ©cit est aberrant, choquant, effarant. Dans un article publiĂ© hier 19 octobre, le mĂ©dia Street Press relate les diffĂ©rents tĂ©moignages de fĂŞtardes dont la fin de soirĂ©e a très mal tournĂ©. Les faits se passent dans la nuit du 26 au 27 septembre dernier, quand, Ă la sortie d’une soirĂ©e queer Ă Saint-Denis, une dizaine de filles prennent le Noctilien N143 pour rentrer chez elles. Après que l’une d’entre elles monte dans le bus sans payer, une violente altercation avec le chauffeur du bus Ă©clate, qui enverra plusieurs d’entre elles au commissariat de police de Saint-Denis : « Il l’agrippe par le bras et lui ordonne de sortir », lit-on dans l’article de Street Press. « Devant la rĂ©sistance de la jeune femme, qui lui crie de la lâcher, qu’il lui fait mal et qu’elle a le droit d’être ici, l’homme la soulève et la plaque au sol. […] Magalie [prĂ©nom modifiĂ©, ndr], 33 ans et 53 kilos, est traĂ®nĂ©e par les pieds dans toute l’allĂ©e. Le chauffeur descend du bus, faisant dĂ©valer les escaliers Ă Magalie, sonnĂ©e. »
Au commissariat, c’est pire. Les policiers, croyant avoir affaire aux agresseurs et non aux victimes de l’altercation, les maltraitent et les insultent : « enculĂ© de gaucho », « sales putes de gauchiste », « cafards ». On ne leur donne pas d’eau et elles sont mises dans une cellule très sale avec de l’urine sur le banc. Dans le transfert Ă deux voitures d’un commissariat Ă un autre, l’une se prend un coup-de-poing dans le nez, avant que les policiers ne leur fassent croire qu’ils ont jetĂ© les corps des filles de l’autre voiture dans la Seine. L’histoire se dĂ©noue après 18 heures de GAV.
« Aujourd’hui, si on en parle, c’est pour dĂ©noncer les violences sexistes, lesbophobes et les violences policières. On est toujours dans un monde patriarcal », dĂ©clare Ă Street Press l’une d’entre elles dans son tĂ©moignage. Aujourd’hui, les principales protagonistes de cette sordide histoire ont portĂ© plainte et plusieurs enquĂŞtes sont en cours, au sein de l’entreprise de bus et de la prĂ©fecture de police.
L’intĂ©gralitĂ© de l’histoire est Ă retrouver sur Street Press.