Chronique : « En quinze maxis et deux albums, la maison de French Fries, Ministre X et The Boo respire la créativité et l’innovation »
Pour promouvoir la sortie de leur deuxième compilation Paris Club Music, les têtes chercheuses de ClekClekBoom ont misé sur de très tendances projections murales. Dans un teaser, les huit titres inédits qui composent le premier disque ont droit à des formes géométriques (et en rythme) éclairant les quatre coins de la capitale. L’effet est réussi?: on veut en entendre plus et revoir pulser ces petits cubes. Sauf que Bambounou, Coni, Jean Nipon et consorts n’arrivent pas tellement à maintenir intacte toute l’attention nécessaire, la faute à un étrange amour pour les répétitions minimalistes?: impossible de planer – le bénéfice de ces boucles lancinantes – sans associer le son à l’image.
Heureusement, le deuxième disque de la compilation, best-of des sorties ClekClekBoom depuis le premier volume de Paris Club Music, rappelle pourquoi le label occupe une place de choix sur la scène techno et bass music française. En quinze maxis et deux albums, la maison de French Fries, Ministre X et The Boo respire la créativité et l’innovation. La preuve avec Comfort Zone, le nouvel EP de Coni?: accompagné d’animations 3D réalisées à la Kinect, Nicolas Olier fait particulièrement honneur à son label.