Irène Drésel et sa techno mélodique et florale reviennent, ce vendredi 11 juin, avec un deuxième album d’une grande justesse, Kinky Dogma.

Après son premier album Hyper Cristal sorti en 2019 qui avait été fortement apprécié, l’artiste décide aujourd’hui de nous emmener un peu plus loin dans son univers. Kinky Dogma, qui sort chez Room Records, rime avec obscurité, sensualité et danse.

L’album aux 14 titres débutent avec une invitation à entrer dans son monde. « Bienvenue », le titre pour lequel Irène Drésel a décidé de faire un clip (en fin d’article), annonce la couleur : on embarque dans un voyage sensoriel. Et les fleurs, son emblème, ce qui lui a valu le surnom de « techno florale », ne sont jamais loin. Cela se prouve aussi par la pochette de l’album et sa longue perspective.

Pour mieux comprendre ce projet, Irène Drésel rappelle que « l’ensemble de mon travail artistique, depuis mes débuts avec l’art visuel en 2003, répond à la formule « attraction + répulsion = fascination », et que je joue depuis sur cette tension entre deux extrêmes ». La fascination serait un bon terme pour décrire Kinky Dogma car il regorge de spiritualité et de sons captivants : « Omerta » est contemplatif, « Vestale » est aiguë, « Pinky » est rythmique, « Cortege » est sombre et « Devotee », « Club Saint Paul » et « Miroir » sont carrément dancefloor. Et pourtant, ces 14 titres sont d’une parfaite cohérence. Elle réussit ici le haut fait de créer un objet uniforme qui s’écoute tantôt d’une traite à la maison que picoré dans des DJ sets. Ce qui est sûr, c’est qu’aucun public de festivals n’y échappera cet été.

©Roudaut Morgan