Pour l’HyperNuit, le 23 janvier, une centaine d’artistes se succèderont en live depuis la scène du studio 104 de Radio France jusqu’à 3h du matin.

Retransmise sur France Inter, France Bleu, France Musique, Fip et Mouv’, la soirée de l’HyperNuit s’annonce comme le plus gros évènement musical que Radio France n’ait encore jamais donné.

« Voilà presque un an maintenant que vous n’avez pas assisté à un concert, pas dansé sur une piste, pas chanté à gorge déployée dans une salle pleine à craquer, pas vibré à l’unisson sur une chanson. Voilà presqu’un an maintenant que le monde de la musique live est devenu celui du silence, des salles fermées, des vocations contrariées… Alors aux grands maux, les grands remèdes » confie dans un communiqué Didier Varrod, directeur musical des antennes de Radio France.

« La nuit est le territoire privilégié des artistes, et c’est dans cet espace qu’ils éclairent le monde. »

Ses mots résonnent un peu en nous comme l’annonce d’une fête nationale : oui, le temps d’une nuit, nous aurons comme l’impression d’assister à un vrai concert qui n’a rien à envier aux plus pointues des line-up de nos festivals d’été – encore loin d’arriver…

Programmation éclectique

De 21h à 2h du matin, la scène française sera mise à l’honneur sur les cinq radios en simultané avec, entre autres, la participation de Benjamin Biolay, Hervé, Philippe Katerine, Juliette Armanet ou Jok’air, en gardant à l’esprit la volonté de favoriser des rencontres artistiques inédites, pour un public qui ne se serait pas naturellement rencontré autour de leurs musiques.

Dès 2h jusqu’à 3h, « Radio France rouvre le Rex Club », peut-on lire dans le communiqué, comprendre que ce sera aux artistes électroniques de prendre les commandes avec Pedro Winter, Antoine Molkhou, Madben, Mara, Yuksek et Kiddy Smile.

Bref, l’HyperNuit s’inscrit comme une bien cool initiative menée par Radio France et le collectif de Juliette Armanet et Malik Djoudi #Etonremetleson, pour nous rappeler l’importance de la musique, de la vie et de la nuit. Et Didier Varrod de conclure : « La nuit est le territoire privilégié des artistes, et c’est dans cet espace qu’ils éclairent le monde. »