2 grands débats en ligne sur le droit à la fête en France vont avoir lieu
Dans le cadre des premiers États Généraux du Droit à la Fête et des Territoires, Technopol organise ce mardi 24 novembre deux débats virtuels centrés sur les musiques électroniques.
Nous attendons que ces États Généraux continuent de contribuer au mouvement nécessaire de reconnaissance de la fête comme un besoin vital.
Alors que Laurent Garnier était cité la semaine dernière au Sénat, et que le milieu de la nuit et des musiques électroniques, et plus globalement de la fête en France, fait face (pour changer) à un délaissement quasi-total de la part des pouvoir publics malgré des appels à l’aide renouvelés, il ne baisse pas les bras. Loin de là. Toute la semaine prochaine, du 22 au 26 novembre, se tiendront partout en France les premiers États Généraux du Droit à la Fête et des Territoires. À l’initiative du Collectif Culture Bar Bars, 60 à 100 débats sont organisés, en ligne et sur l’ensemble du territoire par des élus locaux, des bars, des lieux de vie, des festivals et d’autres acteurs·ices engagé·e·s dans la fête et la vie nocturne. L’objectif de ces États Généraux est de créer un livre blanc qui sera remis au Président de l’Assemblée Nationale.
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« Ces États Généraux sont l’occasion de prendre un peu de recul par rapport à la crise actuelle vécue par la Culture et de poser les bases d’une reprise d’activité de l’ensemble du secteur en 2021. Nous attendons que ces États Généraux continuent de contribuer au mouvement nécessaire de reconnaissance de la fête comme un besoin vital. La Culture a été une soupape de survie pendant le premier et le second confinement », nous explique Tommy Vaudecrane, président de Technopol, l’association qui lutte pour la reconnaissance des musiques électroniques et de leur écosystème en France.
Technopol organise deux débats virtuels le mardi 24 novembre de 18h à 20h30 autour des thèmes suivant :
- « Musiques Électroniques et Territoires » : que faut-il changer dans la relation entre les territoires et les musiques électroniques pour assurer une collaboration vertueuse et un avenir serein à moyen et long-terme, notamment dans le cadre de la reprise suite à la crise sanitaire ?
- « Espace Public et Fêtes : le cas des musiques électroniques » : comment réinventer le lien entre fête et espace public ?
Plusieurs intervenants seront réunis autour de ces thèmes, dont Maxime Brayer Fts (Acteur de la Free Party IDF), Jean-Christophe Choblet (urbaniste & scénographe urbain à la Ville de Paris), Camille Cabiro (Bordeaux Open Air) ou encore Marie Sabot (We Love Green).
S’unir avec l’Appel des indépendants
Ces États Généraux apparaissent d’ailleurs comme une démarche fédératrice plus globale, dans la lignée de l’Appel des indépendants (rassemblement de structures culturelles) lancé en mars : « Les deux initiatives sont tout à fait complémentaires. L’Appel des Indépendants se concentre sur la sauvegarde de l’ensemble du secteur des indépendants de la Culture et porte une approche centrée sur ces derniers au niveau national et européen. Les États Généraux du Droit à la Fête et des Territoires ont une approche très localisée à destination des décideurs et acteurs territoriaux. Les deux actions pourront certainement converger car ce sont les indépendants de l’Appel qui seront les acteurs de la relance aux côtés de territoires », continue Tommy Vaudecrane. Et Clémentine Dreyfus, chargée de communication chez Technopol, le répète : « L’idée est vraiment de fédérer, de décloisonner la parole entre les différents territoires et leurs acteurs. »
« Musiques Électroniques et Territoires » – Évènement Facebook
« Espace Public et Fêtes : le cas des musiques électroniques » – Évènement Facebook