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26 septembre 2013

Chronique : Pet Shop Boys – Electric

par rédaction Tsugi

Après trente ans de carrière, Neil Tennant et Chris Lowe sont toujours un mystère presque total pour le public français : anglais jusqu’au bout des ongles, adeptes du chaud-froid (paroles tristes sur beats effrénés), versatiles au plus haut point, capables de passer d’une ballade poignante à la plus racoleuse des hardhouse pour bodybuildés torses nus et du bon au mauvais goût en un claquement de beat. Alors quand pour leur deuxième album en moins d’un an ils s’acoquinent avec Jacques Lu Cont, dont la capacité à dynamiter les dancefloors n’est plus à démontrer depuis Les Rythmes Digitales jusqu’à son nouveau projet Tracques, Electric s’annonce comme un plaisir coupable total.

Oubliez d’entrée finesse et modération, cette longue épopée hédoniste et électro-house fera saigner les oreilles de bien d’amateurs de musique électronique. Un peu de sens de l’humour et d’ouverture d’esprit leur permettront d’apprécier cet Electric certes pompier, où l’on retrouve la patte inimitable de Neil Tennant, notamment sur l’ébouriffant “Love Is A Bourgeois Construct”, charge contre les valeurs traditionnelles, qui part d’Henry Purcell pour finir à la Boys Noize. Oui, plaisir coupable absolu.

Electric (X2/Kobalt/Pias)

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