Kraut funk. En admettant que cette alliance entre deux genres déjà sacrément ancrés dans leur époque fasse sens, il faut avouer que son côté presque absurde possède quelque chose de réjouissant. Et depuis le temps qu’on appréhende avec joie la musique singulière de Andy Meecham, d’abord au sein de Chicken Lips, puis au sein de son projet solo The Emperor Machine, on devrait avoir compris le sens de cette association. Ou le non-sens, on vous laisse décider. Toujours est-il que le dernier album de ce fieffé margoulin, nommé Like A Machine (sorti chez Southern Fried Records), tourne en boucle dans notre rédac’ depuis un mois. C’est qu’on doit aussi avoir un peu de goût pour le décalé. Mais on se targue aussi d’aimer la bonne musique.

Et avant de sauter sur ce disque, il vous reste une étape essentielle, voire cruciale, à valider. Ce podcast a baigné un peu trop longtemps dans la piscine multicolore du docteur Frank-N-Furter, qui aurait accepté de se vautrer dans le groove lancinant et répétitif d’un Red Axes. Du fun, de la transe, un peu de sexe, de l’hypnose et trois caisses de vieux synthés, que demande le peuple ? Un empereur, que l’on vous sert sur un plateau.

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