Ça y est, l’album live de New Order est arrivé !
Vendredi nostalgie. Lorsque l’on fait de la musique depuis plus de quarante ans, il est toujours tentant de se retourner sur le chemin parcouru. Pour réfléchir, mieux repartir, ou peut-être tout simplement, se faire plaisir. Concernant les Mancuniens de New Order, on penche pour la troisième option. Rappelez-vous : le groupe s’était retrouvé au Manchester International Festival pour une série de concerts. Pas de nouveaux morceaux en écoute, seulement l’exploration du passé, du classique « Sub-Culture » aux faces B (« Behind Closed Doors »), tout en passant par Joy Division (« Disorder ») . Tout autant de titres devenus cultes — ou non — au fil du temps, livrés à une toute nouvelle interprétation. À l’occasion de ces concerts évènements au Old Granada Studios — berceau des débuts de Joy Division à la télévision — Bernard Sumner et sa bande se sont amusés à reconstruire et recomposer leurs titres phares. Mais cette fois-ci, ils ont également été épaulés. C’est l’artiste contemporain Liam Gillick qui se trouve derrière la scénographie. En outre, le groupe a fait appel à un ensemble de douze synthétiseurs du Royal Northern College of Music. En bref, il y avait de quoi s’impatienter.
De tout cela résulte ∑(No,12k,Lg,17Mif) New Order + Liam Gillick: So it goes… Un nom extensible pour une galette de dix-huit titres, loin d’avoir été choisis au hasard. Tandis que certains morceaux passent du côté instrumental, comme « Times Change », d’autres conservent la voix de Sumner, sur laquelle pèse parfois le poids des années. D’ailleurs, ce disque se présente plutôt sous la forme d’une leçon : la musique n’est pas hors du temps. Elle vit, grandit et vieillit avec nous. Et c’est peut-être ce qui la rend encore plus appréciable. Il ne manque plus qu’un bon vin.
New Order sera en concert au Grand Rex le 11 octobre prochain. Retrouvez plus d’informations sur la page Facebook de l’évènement.
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