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9 juillet 2019

Dix bonnes raisons d’être allé au Peacock Society

par Claire Grazini

La septième édition estivale de The Peacock Society a eu lieu les 6 et 7 juillet au Parc Floral de Paris. Le festival accueille en moyenne 25 000 festivaliers et ce, toujours dans de bonnes conditions avec un line-up qui vaut le détour. On a listé pour vous ce qu’il ne fallait pas manquer lors de cette édition.

Le live de Jon Hopkins

Avec la techno aérienne de Jon Hopkins, on s’attend toujours à décoller. Et ça n’a pas manqué. Samedi soir, de minuit à 1h, le live du producteur anglais était pour le moins euphorique. Il suffit de lui, ses machines, deux danseuses qui jouent avec les lumières, des montées sans égal, un closing épique par le remix d’ANNA de Singularity. Bref tous les ingrédients étaient réunis pour un live réussi.

Live Jon Hopkins

Frame Pictures

La venue d’Octavian dans un festival full techno/house

On a vu le line-up du Peacock Society, on a lu Octavian, on a pas compris, mais on a grandement apprécié le geste. Le rappeur franco-britannique de 23 ans a donné un concert court mais intense sur la scène Club. Octavian n’a pas arrêté de déclarer sa flamme au public avec ses “Paris je t’aime”. Puis il a vraiment mis le feu à la salle en montant sur les enceintes. Pour finir, l’artiste a demandé au public de faire un cercle (malgré la petite taille de la salle) pour “pogoter” sur son hit Bet en featuring avec Skepta et Michael Phantom.

Les god(desse)s de la house

Honey Dijon, The Black Madonna, Motor City Drum Ensemble… Ce trio gagnant est probablement celui qui nous a fait le plus danser, et presque comme John Travolta dans Saturday Night Fever. A eux quatre, ils ont investi 5h30 de l’espace-temps du festival. Et ils l’ont bien investi avec des hymnes tantôt disco, tantôt dance comme Honey Dijon qui a fini son set sur Gypsy Woman de Crystal Waters. C’est parti pour avoir la musique en tête toute la journée. De rien.

La techno qui te fait transpirer jusqu’à l’aube

On s’est tellement laissé emporter la house qu’on en avait presque oublié la techno. Bon, ok on exagère. Comment oublier la présence des pères fondateurs de la techno comme Derrick May, ou celle de Robert Hood, l’un des créateurs d’Underground Resistance ? Les deux jouent en fin de soirée parce qu’il est clair qu’écouter des sets aussi énervés à 20h n’aurait pas la même saveur. Il en est de même pour Charlotte de Witte qui a clôturé en beauté la Squarehouse vendredi à 5h30.

Les découvertes à 3h du matin

Avant même de venir au Peacock Society, la rédaction avait rencontré ceux qui n’atteignent pas encore le haut de l’affiche mais qui la squattent quand même : Emma DJ, Toma Kami, Oktober Lieber ou encore Jardin. Arrivés sur place, on a découvert encore d’autres artistes tels qu’Overmono. Passer après Helena Hauff en b2b avec DJ Stingray n’était pas une mince affaire. Pourtant, les deux frères ont su s’imposer grâce à leur live techno où le hardware et le software cohabitent et laissent place à l’improvisation. Une belle pépite anglaise underground.

L’engagement écolo du festival

Le Peacock Society a pris exemple sur son grand frère We Love Green. En plus de mettre à disposition des toilettes sèches, des poubelles de tri et de consigner tous les contenants (canettes, verres, bouteilles), le festival tente d’éveiller la conscience écologique des artistes et des équipes techniques avec une politique Drastic on plastic. Le Peacock leur a distribué des gourdes pour éviter le surplus de bouteilles en plastique. Elles étaient également en vente sur le site pour les festivaliers afin de les remplir aux bars à eau.
Aussi, la restauration était 100% végétarienne. Comme nous, vous avez certainement vu des personnes dévorer des hot dogs, mais la saucisse était veggie.

Les talks au pavillon Budx

On a assisté au talk “Le futur de la musique électronique” avec le producteur NSDOS. Surnommé le savant fou ou encore le hackeur de la techno, NSDOS a créé son propre univers sonore grâce à ses machines hybrides fabriquées par lui-même à base de vieilles cartes sons et de bouts de Gameboy. Pour lui, il n’y a pas à avoir peur des machines. Il faut s’attarder dessus pour mieux les comprendre. Le producteur pense qu’il est impensable de laisser faire une intelligence artificielle créer un morceau. D’après ses dires, l’humain doit pouvoir contrôler la machine, notamment en musique électronique. Sinon, il suffit d’appuyer sur deux trois boutons et de répéter la formule qui cartonne. Une méthode que NSDOS n’oserait jamais appliquer.

Un écrin de verdure

Il fallait marcher un petit moment du métro jusqu’au Parc floral de Paris, mais ça en valait la peine. Le lieu entouré de verdure donne l’impression d’être loin de la ville. L’espace était soigneusement aménagé avec deux grandes warehouses, une scène plus petite appelée Club, une terrasse avec des DJs de Rinse France pour chauffer les festivaliers, un coin chill avec des transats et un espace bien-être avec ateliers make-up, coiffure et massages. Tout ce qu’il faut pour se sentir bien. Dernier point important : les lieux étaient propres.

Terrasse du Peacock Society Festival 2019

Frame Pictures

L’after avec Marcel Dettmann

Pour les danseurs les plus aguerris qui ont réussi à tenir les deux soirs et qui n’en ont jamais assez, il y avait une after le dimanche de midi à minuit. Ca s’est passé à la Folie avec un invité de marque : Marcel Dettmann. On aurait bien aimé vous faire un compte rendu de l’after mais c’était physiquement impossible d’y aller.

Bonus : les massages gratuits

Dans l’espace bien-être, les étudiants de l’école de chiropraxie de Paris proposaient des massages gratuits jusqu’à minuit. Dommage, un massage des pieds à 5h du matin n’aurait pas été de refus.

 

Meilleur moment
Le closing de Jon Hopkins qui nous a mis en transe.

Pire moment
Le mec lourd qui te demande trois fois ce que tu fais dans la vie parce qu’il a oublié 10 secondes auparavant, le tout pendant le set de Robert Hood que tu as attendu toute la soirée.

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