En écoute : « Meadow Lane Park », le premier album pop psyché du SuperHomard
Le SuperHomard s’invite dans nos assiettes. Depuis l’EP Maple Key en 2015, le groupe français poursuit tranquillement sa trajectoire sans renier ses inspirations. Dans son premier album, on retrouve ainsi un peu de Stereolab, de Broadcast ou de library music des années 60 et 70. D’ailleurs, ce goût pour le vintage remonte à son patronyme, choisi en référence au film Ne nous fâchons pas de Georges Lautner (1966), dans lequel une boîte de nuit porte justement le nom du crustacé. Pour rendre hommage à cette période musicale, la quintet avait développé un son lo-fi sur ses premiers projets. Si sur ce disque, sa pop psychédélique est restée intacte en termes de composition et d’arrangements – les synthés analogiques et les accords mélancoliques aidant – , la production s’est légèrement épurée, rendant les pistes plus claires et distinctes.
En termes d’atmosphère, l’album nous invite dans un jardin bucolique. Au cours de la promenade, l’instrumentale du titre « Door After Door » évoquera « Skylab » d’Electronic System (1974). Sur « Back To Meadow Lane », des cordes cinématiques viendront caresser nos oreilles comme dans la bande originale d’un vieux film. Peu étonnant quand on sait qu’Ennio Morricone fait partie des influences du groupe. Vivement la prochaine tournée de fruits de mer.
Une release party du disque aura lieu le 6 mars 2019 au 1999. Plus d’informations sur l’événement Facebook.
Et si vous êtes plutôt Spotify :