Coup de pouce : Frieder Nagel
Parfois, on tombe dans nos mails ou totalement par hasard sur un morceau, un artiste ou un clip qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement, comme ici avec Frieder Nagel qui sortait vendredi son premier EP. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’.
En 2016, on découvre Frieder Nagel dans le cadre d’une Boiler Room pas comme les autres. Loin d’un DJ-set ou d’un live traditionnel, le musicien allemand propose une performance en collaboration avec l’Orchestre symphonique de Berlin. Après ce premier concert audacieux, on ne pouvait qu’attendre avec impatience la sortie d’un premier projet. Qui est enfin arrivé. « Distract Robots » est sorti vendredi dernier sur le label InFiné. Un EP inaugural pour un artiste dont l’histoire s’est jusqu’alors écrite dans l’ombre de grands noms. Dans son studio, le « Resonant Workshop« , l’artiste a travaillé par le passé avec Daniel Brandt (croisé notamment chez Brandt Brauer Frick) ou encore David August.
L’influence sonore de son compatriote se ressent d’ailleurs à travers ce maxi. On y retrouve un même sens aigu de la mélodie, particulièrement impressionnant lorsque l’on sait que Frieder Nagel est un musicien autodidacte. Sombres et immersives, ses productions remplies de synthétiseurs et aux rythmiques simples sont d’une intensité impressionnante. L’Allemand arrive à créer une atmosphère mélancolique tout en proposant par à-coups des airs optimistes comme sur le titre « Blossom ». En conclusion de cet EP, le producteur livre une version live de son morceau d’ambient « Evolve ». Un moment de détente minimaliste et sans percussions, qui offre un sentiment de confort après quatre compositions puissantes. Et un bon moyen pour un artiste talentueux de présenter ses différentes facettes.
Distract Robots est entièrement disponible ici :
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