En écoute : Le premier album de Giorgia Angiuli est sorti !
Un aboutissement pour Giorgia Angiuli. L’artiste avait en effet construit un solide début de carrière après s’être produite dans des clubs de renoms : on pense d’abord à sa résidence au Tenax Club de Florence, puis à son passage par le Berghain à Berlin ou bien à ses escales parisiennes au Rex, au Showcase et au Bataclan. Et niveau rythme de production, l’Italienne n’a pas chômé. Elle sort entre 5 et 6 EPs par an sur divers labels tels que Stil vor Talent, Crosstown Rebels, Kindisch, KMS (le label techno de Kevin Saunderson), Harry Klein, Einmusika, Systematic ou encore Suar. Et aujourd’hui, ça y est, elle dévoile son premier album.
Une soif de créer, qui se ressent dans les moindres recoins de ce nouveau projet. La musicienne multi-instrumentiste a joué et enregistré elle-même tous les instruments : le chant bien sûr, mais aussi les guitares sixties et les légendaires synthés analogiques Moog Sub37, Juno 106, et O-B-6. En termes d’évocation, In A Pink Bubble ressemble à un voyage intérieur, une mosaïque de souvenirs et d’émotions mutantes. Entre textures électroniques – techno mélodique, house et ambient notamment – et arrangements pop, les 12 pistes oscillent entre couleurs et ténèbres. D’un côté, les progressions harmoniques accueillantes et les voix chuchotées d' »A Perfect Day In Tulum », « Nothing To Lose » et « Inspiration ». De l’autre, le mystique « Music Is Life », et la science occulte d' »I Shall Never Ever Forget You ». Entre les deux, on retrouvera des morceaux vagabonds comme « Last Kiss In Norway » ou « Copenhagen », plus rêveurs et aériens. Un album accessible mais néamoins travaillé, qui pourrait faciliter la jonction entre les univers pop et techno.
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