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20 août 2012

Chronique : Daniel Maloso – In And Out

par rédaction Tsugi

Voilà trois ans que Cómeme, petite structure lancée par Matias Aguayo pour sortir les sons de ses potes d’Amérique Latine, dissémine des micro-tubes électro lo-fi décalés. Au sein de cette meute qui passe disco, house et électro au filtre latino, la particularité de Daniel Maloso est de rajouter une touche d’EBM. Brut et sans détour, le Mexicain développe maintenant ses influences sur long format : “Body Music”, “Cafe Obscuro” ou “They Came At Night” sonnent comme du The Hacker latino, tandis que “Mamihlapinatapai” aurait trouvé sa place sur un obscur disque de minimal wave. Mais là où son collègue de label Rebolledo a fait muer sa formule sur LP en une kraut-house psyché mixant DFA et Kompakt, Maloso se contente de copier-coller ses maxis. Ainsi, ce qui sonne comme un rafraîchissant amuse-gueule de dancefloor sur EP tombe un peu à plat une fois mis bout à bout sur album. De plus, la production plate et primitive qui fait le cachet DIY de Cómeme s’avère un peu raide à la longue et prend même un goût de mauvais plastique. On s’amuse sur la tech-disco pour club à moustache de “Control Y Voltaje”, mais la blague s’effiloche sur “Shera”, “Punk Reggae Disco” et ailleurs. À consommer dans le contexte festif adéquat, et avec la dose d’humour nécessaire. (Thomas Corlin)

In And Out (Cómeme/Modulor)

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