Tsugi Podcast 320 : Boris Werner
Ça commence comme un cours de Néerlandais mais on vous rassure, ça se transforme vite en house du cœur, des jambes et du cerveau.
C’est Boris Werner qui nous fournit le podcast de la semaine. Le DJ et producteur néerlandais est passé par Remote Area puis Supplement Facts, Rush hour, Moon Harbour, Soweso avant d’arriver sur Get Physical. Quelque part entre Arthur Russel et le hip hop nineties (oui, le spectre est large), Boris Werner construit un house percussive qui assume ses influences funk mais qui n’en oublie pourtant pas les basses bien lourdes et magnétiques. Depuis le début des années 2000, période où il devient le co-résident des « Mono parties » puis résident des soirées « Vreemd » au Sugar Factory, Boris Werner a pris le temps d’affuter ses techniques.
En 2010, il en fait la démonstration en jouant dix heures d’affilées pour fêter ses dix ans de carrière et réitère l’expérience en jouant onze heures l’année suivante. Le mix qu’il nous offre est certes plus court mais suffisamment long pour nous faire sentir l’étendue de la maitrise du Boris. Très deep et spatial à ses débuts, il ose petit à petit les voix, féminines et étranges, avant d’attaquer franchement. Les vocaux se multiplient, les passages percussifs et secs suivent des moments plus aquatiques, et tout ça est fait avec une grande intelligence. On ne va pas non plus vous gâcher l’effet de surprise, on vous laisse écouter ça ci-dessous.
Une fois conquis par ce podcast, sachez que Boris Werner se produira vendredi 21 février pour la soirée We Want Dance, sise au Pigallion. Il jouera en compagnie de Francesca Lombardo et Phil Dark. Vous pourrez ainsi vérifier qu’on ne vous a pas menti en vous disant que sa technique est irréprochable ! 12h de son, de minuit à midi, ça ne se loupe pas !
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