En direct de… la nuit Electro Choc à la CLEF Avant de commencer, petit cours de géographie express pour ceux qui ignorent ce qu’il y a au-delà du périph’ : Saint-Germain-en-Laye est une jolie petite ville de l’ouest parisien, et la CLEF l’une de ses plus grandes salles de concert. Et ce samedi soir, la CLEF n’a pas à rougir face aux plus imposants des clubs parisiens, car elle propose une nuit électro survoltée. Pour cette quatrième édition de la nuit Electro Choc, l’affiche est éclectique, alléchante et française.

C’est à minuit, pile-poil, que nous débarquons dans la petite salle (baptisée “Salle de l’éclipse” soit dit en passant), plutôt bien remplie. Premier constat des plus réjouissants : quinze jours après la tragédie que l’on sait, l’humeur est de nouveau à la fête. La foule est dense, tout le monde semble passer un bon moment. Nous avons manqué les prestations de Mokado et de Jean Tonique mais la nuit est encore longue ! Nous arrivons donc en plein set de You Man. Les deux Lillois se donnent à fond derrière les platines. Le public n’est pas en reste, puisqu’il donne de la voix à chaque accalmie du set du duo. Mais c’est pour mieux repartir à toute berzingue dans un torrent de beats survoltés.

L’assemblée a à peine le temps de souffler, qu’arrive déjà venir Dj Pone. Loin de se contenter de morceaux électroniques, son set est éclectique, sans relâche et très varié. On sera même ravi d’entendre un extrait du fameux “Personal Jesus” de Depeche Mode, remixé par sa patte personnelle.

C’est à présent au tour de Turnsteak de faire son office. Sa performance, elle aussi, est également placée sous le signe de l’éclectisme. Alternant des attaques bass music avec des passages plus sombres, atmosphériques ou parfois même glitchesques, Turnsteak se révèle être une très belle découverte, ainsi qu’une chouette surprise en live !

C’est à Fin[g]er Print que revient la lourde responsabilité de boucler cette soirée devant un public décidément infatigable. L’artiste originaire de Mantes-la-Jolie joue presque à domicile, ce soir. Les BPM montent, la température aussi. Nous repartons finalement avec le sourire, pas mécontents d’avoir fait le déplacement au-delà de la petite couronne !

Matthieu Vaillant