En écoute : « Dancehall », le premier album tant attendu de The Blaze
Le voilà enfin ! Attendu comme le messie, le premier album de The Blaze est l’un des événements de la rentrée. Après le succès tonitruant de son premier EP Territory – notamment dû, soyons honnêtes, à l’esthétique léchée de ses clips -, le duo parisien dévoile Dancehall, reprenant la même formule : notes de piano, beats dansants et paroles simples mais nostalgiques, le tout sur la voix grave trafiquée que l’on connaît désormais par coeur.
Pour teaser l’album, Guillaume et Jonathan Alric avaient commencé par révéler « Heaven » en février et terminé par partager « Queens » il y a quelques jours, tous deux plutôt classiques, cependant munis de magnifiques clips. Entre temps, le groupe avait fait entorse à sa règle avec « She » et « Faces », deux morceaux sans images accompagnatrices. Avec respectivement une voix et un rythme loin de la patte habituelle des deux cousins, ce sont sûrement ces deux titres qui fonctionnent le mieux sur la totalité de l’album.
Si l’ensemble reste relativement agréable à écouter – en tête, « Runaway » dans lequel The Blaze semble avoir atteint l’apogée de son potentiel et « Mount », outro progressive intense -, on regrettera néanmoins le manque de nouveauté sur ce dix-titres. En effet, le groupe se cantonne à sa formule, certes efficace, mais très vite redondante.
Face à l’abondance de mini-films aussi beaux depuis le début, on aurait pu s’attendre à un long-métrage pour accompagner l’album – comme ont pu récemment faire Animal Collective ou Janelle Monáe – mais il n’en est rien. Ici, il faut fermer les yeux, ressentir et imaginer son propre film au gré des morceaux.
Pour accompagner cette sortie, The Blaze se produira à la Salle Pleyel le 15 mars 2019.
En écoute :
Si vous êtes plutôt Spotify :