On y était : Lost In A Moment avec Dixon, Âme, Henrik Schwarz et KiNK
Nous avions annoncé l’évènement un peu avant son déroulement… Et curieux de cette jolie programmation nous sommes allés écouter les fers de lance du label Innervisions : Dixon, Âme, Henrik Schwarz accompagnés de l’étoile montante en provenance de Bulgarie Kink. Une bien belle équipe avec qui passer son dimanche après-midi.
Six artistes se sont succédés pour nous faire danser sur le tarmac du Bourget de midi à minuit. C’est le DJ Na’Sayah qui a ouvert les hostilités de cette journée estampillée « Lost In A Moment » (intitulé de la tournée de la team Innervisions). Nadir Sayah (de son vrai nom) est également l’homme qui se cache derrière l’organisation de cet évènement en collaboration avec son acolyte Adrien Messié. En début d’après-midi, le DJ Allemand Matthew Dekay a pris le relais pour nous servir un set de house aérienne en adéquation avec le lieu donc, et idéal comme mise en bouche avant l’arrivée de Dixon.
Vers 17h le patron d’Innervisions prend les commandes. L’esplanade se remplit et Dixon semble avoir trouvé le bon filon pour faire danser la foule malgré la pluie. Après deux heures de mix, le Berlinois a définitivement chauffé le public pour laisser la place à Kink. Après un petit temps d’installation, le Bulgare attaque son live par son titre culte Express. Ses envolées de synthés et ses basslines massives annoncent les prémices d’un live survolté. Et quand Kink ne tapote pas sur ses machines, il associe à son live des vocaux cultes comme celui de « Ghetto Kraviz » de Nina Kraviz ou celui de « Get Drill And Work » de Cylsound. Avec une énergie communicative indéniable, le producteur quitte la scène sous les applaudissements d’un public convaincu de sa performance. La moitié du duo Âme, Kristian Beyer, se met aux platines pour une heure et demie de set mêlant deep et tech-house. Henrik Schwarz se fait attendre. Le jour s’est couché et l’on s’apprête à entendre le dernier live de cette journée « Lost In A Moment ». Henrik Schwarz entre en scène avec son matériel et entame un set péchu et mélodieux dans la lignée de ses productions habituelles. A la fin du live, c’est une ovation pour le crew Innervisions et les autres DJ’s.
Meilleur moment : La clôture de la soirée en lumière avec une distribution de bougies à étincelles par le staff. Le rendu était féérique.
Pire moment : Quand la pluie tombe et que tu commences à redouter tes pas de danse, accompagnée de ton fidèle parapluie jusqu’à la fin de la soirée.