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28 avril 2014

En direct de Robert Hood et Xosar à la Concrete

par rédaction Tsugi

La Concrete a vibré samedi au rythme de la techno underground avec, comme à son habitude, un line-up léché : le crew de la Mamie’s pour le warm-up, la suite assurée par Antal, le live très attendu de l’étoile montante de la techno ambient Xosar et un set de la figure historique de Détroit, monsieur Robert Hood.

23h, on arrive tôt pour ne pas manquer une miette de cette soirée dont la programmation annonce déjà une bonne tranche de groove. L’équipe de la Mamie’s commence en alternant des morceaux de disco à des tracks de techno massive. Les enchaînements à couper au couteau nous laissent un peu circonspects mais finalement le ton est donné : on va voyager pendant plusieurs heures entre plages expérimentales et rythmique percutante.

À minuit Antal prend le relais, avec un set sur vinyles un peu dans la même veine que celui de la Mamie’s, tapant dans le disco/funk sans oublier des passages plus rapides pour nous mettre en condition pour le live de la jolie Xosar.

3h00, Xosar s’installe discrètement avec tous ses joujous. Il faut dire que la belle est équipée de machines en tout genre : Electribes, Octa Track, séquenceurs et boîtes à rythmes vintage. Xosar attaque progressivement avec des sonorités célestes et envoûtantes. Une demi-heure plus tard, fini de rire, la belle nous a marabouté. Sa messe chamanique évolue avec des kicks incisifs et des plages synthétiques dont elle à le secret. Malgré un live un peu court, Xosar remplit le contrat d’un live technique aux sonorités modernes.

4h00 tapantes, dad is back. Robert Hood prend les manettes pour deux heures de mix d’une techno percutante et protéiforme. Le public est chaud et en redemande. Aucun doute, le vétéran de l’école de Détroit tient toujours le bon filon pour nous faire danser jusqu’à épuisement. Quand papa termine son set, il est acclamé par le public pendant cinq bonnes minutes. Robert, on t’aime.

6h00, on quitte la Concrete les jambes coupées avec des hits et des snares qui résonnent encore dans nos têtes.

Meilleur moment : Une spéciale pour le passage de « Reverse Processed » de Ritzi Lee par Robert Hood qui a littéralement survolté la foule.

Pire moment : Quand la salle est bondée et le public tellement satellisé que tu ne parviens plus à te frayer un chemin pour danser et te créer un minimum d’espace vital.

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