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19 septembre 2013

Tsugi Parie Sur : Clarence Clarity, l’interview

par rédaction Tsugi

On vous présentait Clarence Clarity dans le nouveau Tsugi, rubrique Tsugi Parie Sur. Une véritable déflagration sonore qui nous a poussés à aller questionner l’ésotérique bonhomme qui n’a pas l’air tout à fait prêt à se dévoiler. Ce qui nous empêchera pas d’adorer son premier EP SAVE †HYSELF (37 Adventures/Pias). Et son nouveau clip pour  le titre « Alive In The Sceptic Tank ».

Peux-tu te présenter ?

Je pense, donc je suis Clarence Clarity (en Français dans le texte, ndlr). J’ai grandi en Angleterre, sous un gouvernement conservateur puis sous un gouvernement travailliste. Je n’ai jamais pu déceler la différence. L’été 96 était vraiment un bon été. Parfois j’étais un enfant heureux, parfois non.

 

En quoi tes parents sont-ils lies à ta passion pour la musique ?

Je viens d’une longue dynastie de gens qui n’avaient absolument aucun lien avec le monde de la musique. Certains d’entre eux néanmoins s’accommodent avec plaisir au son de la musique, certains mêmes jouent de la guitare. Je peux moi-même jouer de la guitare, mais ne le fais plus autant que par le passé.

 

Comment t’es-tu mis à la musique ?

J’avais commencé à faire de la musique sur ordinateur avant de comprendre qu’on pouvait aussi faire cela en interaction directe avec d’autres humains. J’ai poursuivi les deux activités de manière assez intensive mais ces temps-ci j’ai tendance à rester dans mon coin. Je suis autodidacte mais je suis probablement influencé par le blues.

 

Quelle a été le premier morceau que tu as écrit ?

« The Gospel Truth » fut cette première chanson, qui m’a été inspirée par une lecture de la Bible. J’essayais de viser un genre de vibe crossover entre Yeasayer, les Backstreet Boys et Prince. Nul besoin de dire que ce fut une horreur. (il semblerait que l’ami Clarence tente de nous taquiner, voir la question suivant de cet entretien réalisé par mail)

 

« The Gospel Truth » sonne comme un étrange rejeton d’un projet collaboratif fictif entre Yeasayer, les Backstreet Boys et Prince. Un combo théorique qui te séduit ?

Ça sonne assez mortel mais ce n’est pas vraiment ce que j’essayais de faire, même si je crois que je vois ce que tu veux dire. Je n’ai jamais entendu aucun de ces groupes. Et ça c’est la vérité, la Gospel Truth.

 

Derrière le son rugueux et agressif de tes productions et arrangements on détecte une vraie touche pop et R&B. Tu penses que tu fais de la musique pop ?

Je ne suis pas sûr de savoir quand je pourrais appeler ce que je fais. J’aime sincèrement toutes les musiques – pas toutes les chansons hein -, mais ça explique qu’il soit difficile de déterminer ce que je fais. Il est vrai que j’aime bien les pop stars, cette façon qu’elles ont de chanter, de danser, de signer des autographes et compagnie. Des gens chouettes.

 

Qui considères-tu comme tes influences principales ?

Mathew, Mark, Luke et Lil Jon (ok, ndlr).

 

Tu uses de references religieuses. Qu’elle est ton attitude vis-à-vis de la religion ?

Je n’y connais rien, mais il semble que pour certaines personnes ce soit plus efficace que les médicaments. Je n’écris aucune de mes paroles, je les vole toutes. Il y a une église au bout de la route à côté de laquelle je vis. Parfois je vais là-bas la nuit et vérifie que les vitres sont bien fermées et que les poubelles dissimulées à l’abri du regard de Dieu.

 

Quel est le programme pour ces prochains mois ?

Je vais essayer de mieux manger mieux. De faire un peu plus d’exercice. De prendre plus de drogues. De faire plus de tout. Plus c’est plus. Oh je vais aussi sortir plus de musique et la jouer dans des salles publiques.

 

Ta chanson préférée ?

Miley Cyrus – « We Can’t Stop »

La chanson que tu ne peux arrêter d’écouter ces temps-ci ?

Miley Cyrus – « We Can’t Stop »

La chanson qui n’aurait jamais du exister ?

Miley Cyrus – « We Can’t Stop »

 

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