La relève : Victoria 52 met en images « Concursum »
Victoria 52, de son vrai nom Benjamin Herblin, s’est fait connaître lors du dernier tremplin d’Astropolis. Aujourd’hui, il offre un clip à son titre « Concursum » où un plan (en apparence) fixe se mêle à des images d’archives.
C’est qui ?
Une belle histoire. Un jour de n septembre, notre boîte mail recueille le message d’un certain Benjamin Herblin, alias Victoria 52. Participant du dernier tremplin d’Astropolis, il tient à attirer notre attention sur sa production en nous envoyant quelques tracks. On ne va pas se mentir. Des mails de ce type, nous en recevons énormément chaque jour, sans compter les messages envoyés via les réseaux sociaux. Si on essaye de toujours d’y prêter une (petite) attention, beaucoup sont vite lus, vite écoutés, et encore plus vite oubliés. Ce qui n’a pas été le cas de ce talentueux Angevin, déjà auteur de plusieurs maxis sur Suara, Focus records ou Elementra.
C’est quoi ?
Si les productions de Victoria 52 nous ont immédiatement vrillé le cerveau, c’est parce qu’elles proposent une techno au souffle puissant, sans compromis, mais jamais bourrines. Ça tape fort certes, mais les tracks sont tous habités par une rondeur des basses qui nourrissent une production efficace, mais aussi très élégante. La démonstration d’un évident savoir-faire pour un producteur de 29 ans au cheminement musical original. D’abord féru de musique classique et passionné de hip-hop (son premier CD est un deux-titres de NTM), il prend une claque techno en découvrant Stephan Bodzin, puis les labels Dystopian, Arts, Klockworks et Flash. Soit des maisons qui savent souffler à la fois le froid et le chaud. Tout comme lui.
Le tube ?
“Concursum”, sorti sur le label Focus Records, résume à lui tout seul ce qui fait la maestria de Victoria 52. Un beat techno inaltérable habillé par des nappes mélodiques très Detroit. Pas étonnant que Dax J, The Advent ou Laurent Garnier l’aient déjà plébiscité. On ne les contredira pas.