La saga qui entoure la vente de Once Upon A Time In Shaolin commence vraiment à ressembler à un épisode des feux de l’amour. À chaque jour un nouveau rebondissement.  

Hier, nous vous annoncions qu’au cours d’une interview réalisée par Vice, Martin Shkreli avait envisagé de détruire le fameux album du Wu-Tang qu’il a acquis pour 2 millions de dollars il y a quelques semaines. Auparavant interviewé par Bloomberg, RZA, le leader du Wu-Tang s’était dit peu concerné par l’avenir du fameux disque, Martin Shkreli l’ayant acheté, « il est libre de faire ce qu’il veut avec. » Dans la même veine, Ghostface Killah, autre membre iconique du crew de Staten Island a déclaré le 22 janvier au micro de TMZ que le sort du disque n’était pas entre ses mains. Mais le rappeur s’est tout de même attiré les foudres de Martin Shkreli puisqu’au cours de cette prise de parole, il ne s’est pas fait prier pour avouer tout ce qu’il pensait de l’homme d’affaires, le qualifiant tout d’abord de « shithead » avant de critiquer ouvertement ses actions financières (Martin Shkreli a augmenté le prix d’un médicament prescrit aux malades du sida de 5000%). 

Visiblement agacé, Martin Shkreli a réagi sur Twitter dès la publication de la vidéo :

Et comme le sens de la mesure ne semble pas être la première qualité d’une « attention whore », Martin Shkreli a, dans la plus pure tradition des clashs entre rappeurs, répondu par une autre vidéo, également publiée par TMZ. 

Au cours de celle-ci, en plus de menacer de détruire l’exemplaire unique de Once Upon A Time In Shaolin, action qui ne semblerait pas peiner outre mesure les membres du Wu-Tang, l’homme d’affaires entouré de trois gorilles cagoulés tente par tous les moyens d’impressionner Ghostface, l’appelant par son véritable nom, Dennis (Coles), puis lui rappelant que « la plupart des gens ne sont pas assez stupides pour se frotter à lui » avant de le qualifier de « vieil homme qui a perdu sa légitimité. » Puis Shkreli passe aux menaces, et prévient Ghostface Killah que si l’idée lui venait de le critiquer à nouveau il n’hésiterait pas à détruire O.U.A.T.I.S. À ce moment de la vidéo, un morceau qui semble extrait du fameux album est joué en fond sonore alors que sa pochette est exhibée par un des sbires de Shkreli. La suite de la vidéo s’apparente à un ego trip assez malsain d’une minute trente.