10 perles balearic à écouter au coucher du soleil
Richie Havens – « Going Back To My Roots”(Elektra, 1980)
Pop funk optimiste, dansante mais pas trop, qu’on peut siffler sous la douche ou en matant un coucher de soleil du côté d’Ibiza. Ce track signé par un vétéran de Woodstock, est une bonne définition d’un genre apparu au début des années 80 quand les DJ’s ont commencé à régner en maître sur les plages de l’île blanche.
Joe Smooth – “Promised Land” (DJ International, 1987)
Laurent Garnier a-t-il déjà fait un set sans jouer ce track du tout début de la house qui donne envie d’aimer la planète entière ? La réponse est bien entendu non. On se rappelle même que c’est avec celui-ci qu’il a conclu une nuit mémorable, celle marquant les quinze ans du Rex Club.
Grace Jones – “Nipple To The Bottle” (Island, 1982)
Difficile de choisir un track dans le répertoire de la chanteuse et mannequin jamaïcaine, tant il correspond à la vision que l’on peut avoir de la musique balearic et de son groove insubmersible. Surtout quand il est propulsé comme ici par les fabuleux musiciens “Compass Point All Stars”
Electra – “Jibaro” (FFRR, 1988)
Cette reprise d’un groupe funk latino des années 70 est signée par un certain Paul Oakenfold, accompagné de son pote Steve Osborne. Ils sont parmi les premiers à avoir ramené le son balearic en Grande-Bretagne après avoir pris le virus (et autre chose…) du côté de San Antonio.
Antena – “Camino Del Sol” – (Les disques du Crépuscule, 1982)
Contrairement à ce que leur patronyme pourrait laisser croire, nous avons affaire non pas à des Espagnols, mais à des Franco-Belges emmenés par Isabelle Antenna. Une ode synthétique langoureuse au tourisme hôtelier (?) sur fond de percussions désuètes. Parfait sur une plage privée.
Sueño latino – Sueño Latino (DFC, 1989)
Peut-être “le” hit baléaric par excellence en raison de son grand et merveilleux brassage. Soit un groupe italo-disco qui sample le mythique guitariste krautrock Manuel Göttsching pour le transformer en fiesta house latino. Plus des remixes fameux signés Carl Craig et Derrick May.
The Art of Noise – “Moments In Love” (ZTT, 1983)
Lassé des Buggles dont il était le leader, Trevor Horn lance avec le journaliste Paul Morley ce projet synthétique avant-gardiste aux vagues relents new age. Toujours utilisé aujourd’hui pour sonoriser des images de plongée sous-marine ou d’envolées de deltaplanes.
The Cure – “Lullaby (extended mix)” (Fiction, 1990)
Le balearic ne connaît pas de frontières du moment que ça groove dans la bonne humeur. Mais on ignorait quand même que cela pouvait être le cas de l’idole des corbeaux, Robert Smith, que l’on imagine mal poser sa serviette sur un coin de plage, les tongs aux pieds. Mais qui sait ?
Sade – Never Good As The First Time” (Epic, 1985)
Qu’elles paraissent fades les Beyoncé ou Rihanna face à la classe surnaturelle de la discrète chanteuse anglo-nigériane. Icône dont on perd la trace régulièrement (dernier album en 2009), elle est la grande prêtresse d’une soul jazz conçue pour ne jamais connaître la pluie.
Saint Etienne – “Only Love Can Break Your Heart” (Heavenly, 1990)
Le groupe préféré d’Étienne Daho, par ailleurs résident régulier d’Ibiza, s’essaie avec bonheur à la reprise version d’un classique de Neil Young paru sur son album le plus sinistre After The Goldrush. Miracle, cela sonne ici comme un hymne house à la joie. Ah, la magie balearic.