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27 octobre 2023

Jacques, The Kills, Kendal, La Jungle… Les clips de la semaine !

par Sasha Abgral

Il fait vendredi, et on se retrouve pour la sélection des clips de la semaine. Le temps passe vite, et nous fait voir de plus en plus de bizarreries visuelles. C’est pour le mieux puisque aujourd’hui, on assiste à des vidéos de Kendal & David Carretta, Fleur bleu·e, La Jungle, The Kills et Jacques. Il y a même une petite surprise à la fin, c’est la famille.

 

Kendal & David Carretta – « Creature »

Dans une ambiance inspirée des séries d’anticipation et fantastiques des années 80 et 90, le duo Kendal (d’Infravision, qu’on avait d’ailleurs interviewé) et David Carretta se transforme en binôme de loups-garou, chefs d’orchestre d’un choc générationnel. Le plot de cette vidéo trouve un juste milieu entre les scènes horrifiques, mystérieuses et épiques sur fond d’Italo Disco, EBM, et synthwave. Ni trop doux, ni trop sale, « Creature » est le clip parfait pour commencer Halloween.

 

Fleur bleu·e – « Waterfall Spring »

Extrait du nouvel album Unrequited Love du duo parisien, « Waterfall Spring » nous emmène avec eux pour un voyage qui semble irréel. Parmi les souvenirs heureux de cette escapade se glisse la voix Weyes Blood-ienne de Lucy Lam, et d’autres séquences plus floues comme des mémoires qui s’effacent. Un clip où les deux sont à trois. Et ensemble ils atteignent leur idéal de vie avec pour point essentiel, une innocence naturelle.

 

La Jungle – « The Growl And The Relief »

Ce clip est l’ennemi absolu des grands stressés. Ça en devient presque impossible de supporter la pression et d’écrire ce texte, pourtant il faut qu’on en parle. Extrait de leur nouvel album Blurry Landscapes, ce morceau vous aura de la même manière que le chien suit en courant les deux pauvres gamins de la vidéo. Le duo techno/krautrock met ici en images une séquence d’urgence rare. Une sorte de punition contre l’insouciance d’un certain âge, mais on la prend avec plaisir (et peur, la faute au chien).

 

The Kills – « Wasterpiece »

Le stagiaire (moi) peut bien comprendre à quel point une partie de golf peut être la source d’une colère folle. C’est vrai, j’en ai fait pendant trois ans. Les coups qui partent toujours à droite, à gauche, jamais assez loin… Et surtout, jamais trop loin. C’est effectivement rageant, déjà lorsque l’on est sur le 18-trous avec son père. Alors imaginez seulement le faire avec des inconnus. Ça donne le dernier clip des Kills qui, malgré ses beaux terrains et espaces verts, nous donne seulement envie de rester chez nous. « It’s not our time » disent-ils. On reviendra jouer une prochaine fois, même si l’on sait que ce sera la même histoire. Il fera sûrement moins beau que dans le clip, en plus.

 

Jacques – « Absolve »

Voyez-le comme un rêve ou un cauchemar. Ce qui nous intéresse vraiment dans les clips de ce personnage peu orthodoxe, c’est qu’ils sont libres d’interprétation. Avec pour thématique l’intelligence artificielle, ça l’est d’autant plus… Dans « Absolve », Jacques la rend physique, et trouve son mot à dire dans bon nombre d’oeuvres exposées au Musée du Louvre. On ne sait pas où le titre nous emmène, lui-même semble être controlé par une intelligence infinie qui traverse différents styles… L’espace psychédélique instauré par Jacques est ici en transition constante, il y a même un bébé pleurant sous autotune. Fascinant autant que le morceau, ce qui a le don d’émouvoir le chanteur.  Et nous aussi.

 

Quentin Dupieux – Teaser de DAAAAAALÍ

Comptez 6 « A » dans le titre. Pourquoi ? On ne sait pas. Peut-être pour le nombre de Salvador Dalí interprétés dans cet énième film de Quentin Dupieux, homme aux plusieurs talents ? Après un Yannick qui nous avait touchés par la prestation de Raphaël Quenard, Mr. Oizo revient directement à la charge en dévoilant le premier teaser de DAAAAAALÍ. Ce film, présenté récemment à la Mostra de Venise, raconte un monde dans lequel une journaliste française, jouée par Anaïs Demoustier, rencontre Salvador Dali à plusieurs reprises pour un projet de documentaire. On remarque déjà la présence de Gilles Lellouche, Edouard Baer, Jonathan Cohen, Pio Marmaï ou encore Didier Flamand -plus ou moins- bien dissimulés sous la moustache caractéristique du peintre. Des caricatures qui promettent, sur fond de bande originale composée par Thomas Bangalter. Rien que ça.

 

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Une publication partagée par Mr.OIZO / Quentin DUPIEUX (@mroizo)

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