Dream Nation 2023 : Les dix artistes à ne pas manquer les 15 et 16 septembre
Cette année, c’est à Villepinte qu’aura lieu le traditionnel rendez-vous électronique de la mi-septembre. Dream Nation, ce sont trois scènes et 45 000 mètres carré de fêtes entre techno, hard, trance et bass music. Au milieu des 50 artistes présents, on vous parle des dix à ne surtout pas manquer.
L’été se conclut en beauté au Parc des Expositions. Situés au nord de Paris, les lieux se préparent à accueillir un anniversaire que l’on espère inoubliable. Celui de Dream Nation, qui célèbrera tout sauf discrètement ses dix ans d’existence, les 15 et 16 septembre prochains. Sur ces deux jours de célébration des musiques électroniques et de démesure, artistes emblématiques et jeunes pousses – comme le collectif La Darude, à qui l’on confie toute une scène – se succèderont, pour envoyer les amoureux de gros sons vers un autre univers. Pour accompagner la prog’, l’organisation n’a pas mis de côté les éléments visuels. Les références du VJing FEMUR, Rabbit Killerz et The Hybrid Project s’occuperont d’illuminer les deux nuits. Entre deux sets, les festivaliers pourront aussi profiter des différents stands aménagés, des foods trucks et même des auto-tamponneuses – pour les derniers que la programmation n’aura pas déjà percuté.
Car difficile de ne pas trouver son bonheur dans le joyeux mix qu’offre, chaque année, le festival Dream Nation. Avec des scènes dédiées à tous les genres électroniques et des pontes du genre qui côtoient des nouveaux venus très prometteurs. Alors dans toute cette proposition, on vous a concocté une petite liste d’inmanquables, des artistes qui vont sans aucun doute assurer le spectacle.
Commençons d’abord par présenter celleux que l’on ne présente déjà plus. Le vendredi, on va squatter la scène techno pendant un bon moment. Déjà pour observer la Berlinoise Ellen Allien, qui a récemment signé un EP de trois titres en équipe avec Ash Code. Elle compte bien amener les festivaliers dans un autre espace temps sur des beats sombres et frénétiques, le vendredi sur la scène techno. À ses côtés, Cassie Raptor, que l’on avait déjà croisée dans une forme olympique au festival Astropolis. Et qui ne manquera pas de faire taper du pied les festivaliers sur des sonorités brutales et enivrantes qu’on lui connaît. On complète ce trio de prodiges confirmés par Mac Declos. Le DJ et producteur français achèvera les festivaliers à grand coup de techno et trance hypnotisantes. Bonus ! Entre tout ça, il faudra aussi garder de l’énergie dans les jambes pour le set d’Héctor Oaks. On s’attend à une masterclass du DJ espagnol, pleine de kicks énergiques.
Bon, si la scène techno s’annonce bien vener, il faudra passer sans faute par les autres arènes du festival. Et surtout par la scène hybride, pour s’ambiancer devant les cinq de Bagarre. Emma, Arthur, Thomas, Cyril et Mustafa ne se rassemblent pas autour d’un genre en particulier, mais plutôt dans l’objectif commun de faire transpirer tout le monde, aux sons de leur projet phare, Club 12345. Au programme, distribution massive d’énergie et folie furieuse. Et pour ceux qui aspirent à des beats plus violents et radicaux, on vous suggère le set de Billx, visage officiel de la Frenchcore.
Quelques cafés et un efferalgan plus tard – pour ceux à qui le vendredi à mis le plus la misère -, notre coeur balance vers la scène du collectif La Darude. Et mieux vaut s’accrocher, car c’est le français Von Bikräv qui animera une partie de la soirée. Lui qui a créé son propre label cette année, 20Contre1, va faire résonner à 300% le Parc des Expositions, aux sons de hard techno et gabber, qu’il travaille depuis ses deux derniers albums. On a aussi hâte d’assister au set techno kawaï de Canelle Doublekick, elle-même membre de La Darude. Une session qui s’annonce bien rafraîchissante, au milieu des autres propositions du festival, tout en kicks sucrés et hard dance euphorisants. On conclut notre tour d’horizon de ce grand anniversaire avec un duo – et quel duo ! -, composé de DJ Kwamé et Die Klar, qui nous avait déjà rendus fous aux dernières Nuits Secrètes. Les deux fondateurs du collectif vont donc se charger de mettre le feu sur leur propre scène, sous eurodance et trance. Une invitation ouverte à suer sur fonds de kicks durs.
Il ne vous reste plus qu’à choper vos places, ça se passe ici !