❤️🔥 5 artistes qui nous ont convaincus d’aller au monstrueux festival Nostromo
Le festival Nostromo n’est pas là pour rigoler. Ce n’est pas parce qu’il n’en est qu’à sa troisième édition qu’il s’empêche de voir grand. Les chiffres posent d’emblée le décor : cinq jours de festival, du 16 au 20 septembre, avec cinq scènes et pas moins de 120 artistes programmés qui ont fait ou vont faire la pluie et le beau temps de la scène électronique, le tout dans le parc du château de Motteux, construit au XVIème siècle et à une heure de route de Paris. Pour s’y retrouver, voilà déjà cinq artistes qui vont jalonner votre parcours.
On pourrait la qualifier de DJ parisienne, elle qui a grandi en Île-de-France et vit dans la capitale. Mais ce serait oublier que cette Corse de naissance a d’abord fait ses armes à Shanghai et dans toute la Chine, avant de s’installer à Berlin, pour ne revenir en France qu’en 2019. Rien d’étonnant à ce qu’elle aime composer en avion ou en train. Résidente de la radio Rinse France, elle a publié des maxis sur XXLab, label de François X, et dernièrement sur Temet, géré par Simo Cell. Amatrice de techno dans son sens le plus large, elle est tout aussi à l’aise dans l’IDM que l’acid, et n’hésite pas à créer la rupture dans ses sets, comme elle a pu le prouver au récent Peacock Society.
Pourquoi faudrait-il choisir son camp entre techno et house ? En revanche, lorsqu’il faut choisir entre sa zone de confort et l’aventure, Nathan Melja privilégie toujours la seconde option, l’amenant parfois dans des horizons atmosphériques. Ayant fait ses débuts sur le label new-yorkais Mister Sunday Night, pour ensuite signer avec Black Opal (sous label des Anglais d’Opal Tapes) ou Antinote de Zaltan, il vient de lancer son propre label, Parodia, avec une première sortie en juin dernier, en collaboration avec son ami Flørist. Une plateforme où il pourra composer avec toujours plus de liberté.
La principale force de Maxye, ce n’est pas tant ses sélections impeccables, de la house de Chicago aux beats nigérians avec un goût sûr pour la disco. Ce serait plutôt sa façon de mêler ces styles sans jamais laisser apparaître de couture. Ce n’est pas qu’elle n’est pas cliente de bass music et de styles plus agressifs, mais ceux-ci sont réservés à son alter ego Baxye. Ici, ce n’est que du groove.
Ce n’est pas lui qu’on verra faire la course aux BPM. Pour le jeune Stéphanois de 26 ans, c’est en ralentissant le tempo que les choses se savourent. Dès 2018, il publiait un premier EP chez Worst Records (le label des Fils de Jacob, les mêmes derrière le Positive Education Festival), suivi d’un album en janvier dernier. Il exprime ainsi sa vision d’une downtempo d’inspiration indus, mais surtout à la puissance mystique renversante.
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Son pseudo imprononçable renvoie à une teinte très sombre de l’orange. De son vrai nom Masha Litvak, cette productrice franco-ouzbek aime les musiques de la nuit, celles de la galaxie de la bass music, avec un goût affirmé pour les styles venus d’Angleterre. Mais son véritable amour est celui du pas de côté, avec une volonté de toujours mettre en lumière ce qu’on ne voit pas assez. À l’image de son émission sur Rinse France où New East Sounds, dédié aux musiques électroniques d’Europe de l’Est, a laissé place à la mise en avant d’artistes féminines et queer.
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