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12 mai 2022

10 artistes féminines qui vont retourner We Love Green

par Antoine Gailhanou

Un été sans We Love Green ? Plus jamais ça. Pour nous en assurer, le festival a prévu des retrouvailles en grande pompe. Et parce qu’il en est grand temps, les artistes féminines sont largement représentées. Artistes émergentes ou musiciennes confirmées, on vous en présente dix qui valent le détour.


Elle avait explosé en 2016 dès son premier titre, soul d’une immense maturité. Depuis, elle ne cesse de confirmer son statut de reine néo-soul, auprès de Drake, Kendrick Lamar ou Stormzy, et surtout dans ses disques. Et elle n’a même pas 25 ans.

Disco forever. Il était difficile de passer à côté de la chanteuse, qui a confirmé son talent avec un deuxième album très porté sur la boule à facettes. Avec Angèle et Clara Luciani, également présentes au festival, elle incarne une nouvelle vague féminine (et féministe) dans la variété actuelle. Et on ne peut que s’en réjouir.

La voix d’une génération. Par son élégance, sa maîtrise d’une pop soul hors du temps, sa présence vocale, Arlo Parks s’est très vite imposée comme une référence, à seulement 21 ans. Comme elle sait ouvrir son cœur dans ses chansons, elle saura accéder aux vôtres

La house se renouvelle. Du haut de ses 22 ans, la jeune anglaise puise avec intelligence dans les racines des musiques de rave britanniques, sans oublier de lui donner des teintes RnB et soul sensibles. Rien d’étonnant à la voir signée chez Ninja Tune, ou derrière le dernier mix Fabric.

Même le mot envoûtant devient faible. D’une extrême délicatesse, la pop électronique de la Française (basée à Londres) sait charmer les plus réfractaires. Vaporeuse, intime, lyrique, lumineuse : les adjectifs ne manquent pas. Après une série de mixtapes, il ne manque plus qu’un album pour en faire une star.

Que de folie en Belgique. Après Angèle et Stromae dans la pop, et sans même parler du rap belge, Lous & The Yakuza nous donne une leçon de RnB. Phrasé précis, productions impeccables, son talent est déjà reconnu jusqu’aux États-Unis.

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C’est l’histoire d’une ascension. Au cours des dix dernières années, la DJ belge a conquis l’underground techno. Désormais, on se demande bien comment passer à côté de cette minimale obsédante, toujours efficace, jamais vulgaire.

Qui oserait se moquer de la musique latine ? Ces derniers temps, elle semble vivre un âge d’or. Parmi ses nouveaux visages, la chanteuse et danseuse argentine y démontre un sens de l’efficacité impeccable. Avec elle, la tradition salsa se mêle aux musiques les plus contemporaines. Pour un résultat super énergique.

Le plus grand espoir du rap francophone, c’est peut-être elle. Sa voix fragile et sensible cache une très forte personnalité, à même de conquérir nos cœurs. Proche du collectif 75e Session, la Toulousaine sait manier drill et pop sans jamais forcer.

Le futur se nomme hyperpop. Dans ce genre – également représenté à We Love Green par la flamboyante Eartheater – Shygirl s’impose comme future superstar. Avec sa fusion de pop des années 2000, électro distordue, drum’n’bass et hip-hop, elle n’en oublie jamais d’affirmer sa sensibilité. Son premier album, à venir en septembre, devrait nous le confirmer.

Et ça ne s’arrête pas là, puisqu’en plus d’Angèle ou Clara Luciani, on pourra également compter sur l’infatigable Selah Sue, Grimes, les deux sœurs d’Ibeyi, mais aussi d’autres jeunes prometteuses comme Bianca Costa, Banga et son kuduro, la Ghanéenne Amaarae, la Jamaïcaine Koffee, ou la DJ palestinienne Sama’ Abdulhadi. C’est un fait : future is female.

Toutes les informations sur le festival sont à retrouver sur le site de We Love Green.

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