À cause de la situation sanitaire depuis 2020 et sans promesse de réouverture, de plus en plus de gérants de discothèques se résignent à fermer leur établissement, définitivement.
« Un monde englouti sans perspective » témoignait Patrick Malvaës, président du Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisirs, au micro de Franceinfo le 24 janvier. Alors que les restaurants et les bars ont pu profiter d’un furtif laissez-passer pour rouvrir leurs portes entre mai et octobre derniers, les discothèques françaises restent cloisonnées et verrouillées depuis le début de l’épidémie Covid-19. Aujourd’hui, 430 d’entre elles (soit 30 % de l’effectif français) ont déjà mis la clé sous la porte, toujours selon le SNDLL.
« La seule reconversion qui serait possible, et je ne fais pas de l’humour, ce serait de nous transformer en centre de vaccination. »
Désespérés, les dirigeants de boîtes de nuit ferment peu à peu volontairement ou judiciairement leur établissement, pour couper court aux charges qui s’alourdissent, se creusent sans pour autant avoir la certitude de pouvoir remonter la pente. « De 430 fermetures, on va vite passer à 600 » affirme Patrick Malvaës. À l’aube d’un éventuel troisième confinement qui se retrouve depuis quelques temps dans la bouche de tout un chacun (et actuellement en TT Twitter), le président du SNDLL ne voit qu’une solution : « La seule reconversion qui serait possible, et je ne fais pas de l’humour, ce serait de nous transformer en centre de vaccination, et ça, on y est tout à fait prêt, mais il faudrait encore qu’on nous sollicite. On le ferait tous avec grand plaisir ! On a même fait un sondage dans ce sens auprès de nos mandants. Pourquoi pas transformer les 1 500 établissements de France en centre de vaccination ? Toutes les discothèques répondraient présent. »
Sur les véritables dommages financiers, psychologiques et techniques qu’a causé l’épidémie auprès des clubs de France, une enquête de Tsugi est actuellement en cours.